A l'heure où nous rédigeons ce papier, près de 24 heures après sa disparition, l'Airbus A320 d'Asia Air n'a toujours pas été retrouvé malgré les recherches déjà entamées dans la mer par nuit et reprises dans la matinée de ce dimanche. 7 heures du matin, la nouvelle a déjà fait le tour du monde en ce 28 décembre 2014. Le vol QZ 8501 qui relie Surabaya (une ville indonésienne) et Singapour a perdu le contact avec les autorités aériennes. Comment ne pas être étonné lorsqu'on sait que l'avion appartient à la compagnie Air Asia, une compagnie low-cost malaisienne? Est-ce possible? Est-ce possible qu'un avion aussi gros que l'Airbus A320 puisse disparaître ainsi avec 162 personnes dont sept membres d'équipage? Il n'y a pas de réponse sans rappeler que cela s'est déjà produit avec un autre avion... malaisien aussi, le fameux vol MH370, un Boeing 777 avec, à son bord, 239 passagers! Un avion qui, rappelons-le, a «perdu sa route» après avoir quitté Kuala Lumpur à destination de Pékin, un 08 mars 2014, qui n'a jamais été retrouvé depuis et autour duquel beaucoup d'hypothèses ont été tissées, de la plus rationnelle à la plus folle. Mais aussi une disparition plus qu'étrange et que d'aucuns ont trouvée non croyable tout simplement à l'image d'un Tim Clark, le P-DG d'Emirates, qui jure à haute voix que tout n'est pas dit sur cette disparition bizarre. Une autre disparition? C'est vers 23h17 GMT de la nuit du samedi à dimanche que, selon Hadi Mustofa, porte-parole du ministère indonésien des Transports, situe la perte de contact de l'Airbus A320 qui, précise-t-il avait demandé à être dérouté quelques moments avant de «disparaître». Cette demande devait permettre à l'équipage de «dévier de son plan de vol en prenant de l'altitude en raison de mauvaises conditions météorologiques». Cette perte de contact a eu lieu à près de 45 minutes après le décollage de l'aéroport international de Juanda à Surabaya en Indonésie, ce qui signifie que cela s'est déroulé dans l'espace aérien de Singapour à «environ 350 km au sud-est de la frontière entre les régions d'information de vol de Jakarta et de Singapour». A l'heure où nous rédigeons ce papier, près de 24 heures après sa disparition, l'Airbus A320 d'Asia Air n'a toujours pas été retrouvé malgré les recherches déjà entamées dans la mer par nuit et reprises dans la matinée de ce dimanche. L'armée de l'air indonésienne a, en effet, déclaré «avoir dépêché deux avions et un hélicoptère pour effectuer des recherches dans une région dans l'est de Java, au sud-est de Pangka lan Bun, dans la province de Kalimantan» alors que du côté de la Malaisie on signale avoir engagé des moyens militaires. Mais les recherches ont dû être suspendues à cause de la tombée de la nuit (car il fait nuit dans la région plus tôt qu'ailleurs du moment que la région est traversée par le fuseau horaire GMT +8 heures) pour être reprises demain matin. Est-ce que ce vol est en voie de connaître le même sort que son prédécesseur, le MH370? A l'image du vol MH370 S'il est difficile de se prononcer dès à présent sur une telle éventualité, on ne peut s'empêcher cependant de revenir sur le fameux vol MH370. En effet, neuf longs mois ont passé sans que l'on ne progresse d'un pouce dans ce dossier alors que les recherches, parce que toutes vaines, ont été abandonnées depuis fort longtemps. Aucun débris de l'avion, aucun corps, aucun bagage et dire qu'ils étaient 239 à bord de ce vol. Une autre fois posons la question: est-il possible de perdre un avion de cette taille sans aucune trace, bien sûr que non! Les déclarations selon lesquelles «le vol MH370 à court de carburant, qui reliait Kuala Lumpur à Pékin, s'était abîmé dans l'océan Indien «en pilotage automatique» ne peuvent résister à la moindre logique car, quelle que soit la cause et la manière dont l'avion se serait abîmé, il aurait laissé des traces. Le fait qu'il n'y ait eu aucune trace signifie simplement que l'avion ne s'est jamais écrasé nulle part et que, forcément, il doit y avoir des choses que l'on ne veut pas dire dans cette affaire, ce qui a fait dire au patron d'Emirates qui, revenant sur l'affaire en octobre dernier avait choqué en déclarant: «Il est plus probable que le MH370 était sous contrôle jusqu'à la fin» et «Nous devons savoir qui était dans cet avion dans le détail ce qu'à l'évidence certaines personnes savent. Nous devons savoir ce qui se trouvait dans la soute de l'avion et continuer à faire pression sur ceux qui sont impliqués dans l'analyse de ce qui s'est passé pour obtenir plus d'informations.» Que s'était-il passé alors? Pourquoi ne veut-on pas nous dire la vérité sur cet avion? Y avait-il des terroristes à bord? Y avait-il des négociations avec les autorités malaisiennes qui leur interdisaient de dévoiler quoi que ce fut? Etait-il question d'autre chose touchant à la sécurité nationale de la Malaisie, par exemple? Il est à craindre que quelque chose du genre eut lieu sinon il est pratiquement impossible de comprendre ou même de croire à ce qui arriva car, après tout, comme dans les crimes, on ne peut juger du crime que lorsqu'il y a corps mais quand il n'y a pas de corps, on ne peut le faire. De même, tant qu'il n'y a pas d'avion, ni de trace d'avion, ni des restes de bagages ni des corps, on ne peut rien dire, alors comment peut-on avancer que l'avion s'est écrasé quelque part. Qui est Air Asia? Air Asia est une compagnie aérienne régionale malaisienne low-cost. Son siège social se trouve au terminal low-cost de l'aéroport international de Kuala Lumpur. Créée en 1993 cette compagnie n'est entrée en exercice qu'en 1996 et «Depuis fin 2004, Air Asia a entrepris une politique ambitieuse de modernisation et d'expansion de sa flotte, en commandant au total plus de 475 avions au constructeur européen Airbus» (Wikipédia), ce qui valut à son P-DG, Tony Fernandes, «la Légion d'honneur des mains du président de la République française, François Hollande, le 27 novembre 2013» (Wikipédia).