Le responsable de la cellule de crise de la wilaya d'Alger, M. Mokhtar Boudina, a animé, hier, une conférence de presse au cours de laquelle il a longtemps évoqué les opérations de relogement de sinistrés et de la distribution des repas chauds au premier jour du Ramadan. A ce propos, M.Boudina a déclaré que 7.000 repas avaient été distribués le premier jour du Ramadan aux citoyens touchés par la catastrophe dans les régions de Bab El-Oued, Triolet et Hammamet. Il a indiqué, par ailleurs, que certains quartiers n'ont pas reçu de repas et ce, en raison des difficultés qu'ont eues les autorités de la wilaya à trouver un local adéquat qui permettrait de recevoir les familles sinistrées. Il a ajouté, à ce propos, que pour un premier jour, il y a toujours des insuffisances, les choses iront en s'améliorant. La wilaya va distribuer plus de 12.000 repas par jour durant cette période sacrée. Concernant le relogement des familles, l'opération mise en place par la cellule de crise de la wilaya a permis, depuis, de reloger 447 familles, alors que 80 autres ont été placées dans des centres provisoires, en attendant d'être relogées par le programme des 1.500 logements, prévu par le gouvernement. S'agissant des familles touchées par cette tragédie et que l'Etat a promis de prendre en charge, M.Boudina a fait savoir que 189 familles ont bénéficié des 100.000 DA promis par le gouvernement, en attendant de fixer le capital décès pour chaque famille. Concernant les 200.000 DA prévus par le programme pour la restauration des habitations touchées par le sinistre, M.Boudina a affirmé que l'expertise suit son cours et que, pour le moment, aucune somme n'a été accordée, avant d'ajouter que 2.874 bâtisses ont été inspectées par les 31 ingénieurs du CTC. Concernant le rétablissement des lignes téléphoniques dans les régions sinistrées, M.Boudina a affirmé que 18.000 lignes ont été rétablies sur les 30.000 endommagées. Enfin, pour ce qui est du bilan de cette catastrophe, il s'est, une nouvelle fois, alourdi pour atteindre 722 décès, dont 672 au niveau d'Alger seulement. Un bilan qui risque de s'alourdir, si l'on prend en considération les 160 personnes toujours portées disparues.