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l'aspect rituel en déperdition
FÊTE DE YENNAYER
Publié dans L'Expression le 12 - 01 - 2015

La célébration du Nouvel An amazigh dans la wilaya de Tizi Ouzou a connu des modifications au fil des années ayant réduit le côté rituel de cet événement.
Les habitants déplorent le «délaissement de plusieurs aspects» qui entourent la célébration de Yennayer, premier jour de l'An amazigh.
Actuellement, beaucoup de pratiques ont disparu et les gens croient que la célébration de Yennayer se résume en la préparation d'un couscous au poulet, dont la recette qui exige la présence de sept ingrédients est méconnue..
L'avènement du Nouvel An amazigh était pourtant marqué par d'intenses préparatifs. Parmi les symboles essentiels, les trois pierres du foyer, creusé dan un coin de la maison traditionnelle pour la préparation des repas, sont remplacées par d'autres neuves. La maison est repeinte à la chaux (tumlilit) et le sol en terre battu, nettoyé avec un ballet fait de branches de lavande sauvage (amezzir) qui dégage une odeur agréable et parfume la maison. Des céréales sont versées entre les jarres (ikouffane) pour signifier et augurer l'abondance.
Ce rituel n'existe pratiquement plus.
La maison traditionnelle ayant presque disparue ou abandonnée. Seules quelques vieilles dames continuent à perpétuer une tradition à laquelle les jeunes femmes accordent peu d'importance.
Le soir de Yennayer, la famille se réunit autour du plat et des cuillères sont disposées pour les personnes absentes, (les enfants vivant à l'étranger ou les filles mariées), mais ce geste tend lui aussi à disparaître.
Par ailleurs, peu de familles continuent à préparer le sfendj (beignets) ou lemsemen (pâte feuilletée traditionnelle), le matin de Yennayer. Ces mets à base de pâte levée étaient préparés pour augurer une année généreuse.
Plusieurs historiens et ethnologues qui se sont intéressés à la signification du rituel de Yennayer observent que cette fête, célébrée depuis les temps les plus anciens en Afrique du Nord, est une occasion de rappeler le lien existant entre l'homme et la nature. Le choix du coq, comme animal à sacrifier pour arroser la terre de son sang, est dicté par son chant matinal qui annonce la naissance de la lumière (le lever du jour), pensent certains historiens. Selon un chercheur, Saïd Bouterfa, «tous les rites pratiqués dans les différentes régions du pays renvoient à des croyances anciennes, ayant pour objectif de se prémunir contre les menaces de la nature, comme la sécheresse, les épidémies, la famine, par la présentation d'offrandes à la terre à travers, notamment le sacrifice du coq, servant à préparer le repas de Yennayer Yennayer a aussi permis de «pérenniser un patrimoine oral inestimable» car c'est au cours des longues nuits de sa célébration que bien des contes, des devinettes et des poèmes sont racontés et transmis d'une nération à une autre.


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