L'entraîneur national s'est plaint des conditions climatiques régnant en Guinée équatoriale, estimant que c'est l'une des raisons ayant empêché jusque-là l'équipe de développer son jeu habituel. L'ancien joueur et sélectionneur d'Algérie, Rabah Madjer, a remis en cause le lieu de préparation des Verts avant la coupe d'Afrique des nations-2015, estimant qu'il aurait été préférable que le stage d'avant CAN se déroule dans un pays limitrophe de la Guinée équatoriale où se déroule le rendez-vous continental. L'entraîneur national, Christian Gourcuff et ses joueurs, se sont beaucoup plaints des conditions climatiques régnant en Guinée équatoriale, estimant que ce sont, l'une des raisons ayant empêché jusque-là l'équipe, auteur d'une victoire et une défaite pour ses deux premiers matchs, de développer son jeu habituel. «C'est tout à fait normal que notre sélection joue mal en coupe d'Afrique parce qu'elle ne s'est pas préparée convenablement aux conditions climatiques régnant dans les lieux de la compétition. On a choisi de faire le stage d'avant CAN dans le luxueux centre technique de Sidi Moussa, alors qu'il était plutôt nécessaire d'aller préparer la compétition dans un pays ayant les mêmes caractéristiques climatiques que la Guinée équatoriale», a déclaré l'ancienne star du football algérien, consultant d'El Heddaf TV. Favoris en puissance pour le trophée africain avant le début du tournoi, les Verts seront dans l'obligation de gagner leur troisième match face au Sénégal pour espérer une qualification aux quarts de finale, après leur défaite face au Ghana (1-0), vendredi à Mongomo. Quatre jours auparavant, ils avaient remporté leur premier match dans le groupe C face à l'Afrique du Sud (3-1), mais sans convaincre. «On ne peut pas s'attendre à ce que nos joueurs brillent ou fassent le jeu comme on a l'habitude de le voir. Eux qui évoluent tous en Europe, ils n'ont pas l'habitude de jouer dans des conditions climatiques aussi difficiles comme c'est le cas en Guinée équatoriale, des conditions marquées, notamment par un taux d'humidité très relevé», a encore expliqué Madjer. Il a en outre estimé que l'entraîneur national aurait dû prendre pris ses précautions dans ce registre en organisant le stage d'avant CAN «au Gabon par exemple», un pays frontalier à la Guinée équatoriale. «Se préparer à Alger et se rendre au lieu de la compétition quatre jours seulement avant le premier match, n'était pas le bon choix à mon avis», a-t-il poursuivi. L'Algérie, reléguée à la 2e place de son groupe, ex-aequo avec le Ghana avec 3 points chacun, jouera sa qualification aux quarts de finale mardi prochain contre le Sénégal, le premier du groupe avec 4 unités, à Malabo. Elle n'a d'autre choix que de l'emporter pour ne pas quitter la compétition dès le premier tour.