Selon un avis unanime, l'arbitrage algérien est très loin a son niveau habituel. En effet, il est une vérité à ne pas cacher, c'est celle qui fait qu'une grande nation footballistique comme l'Algérie n'est même pas représentée par le moindre arbitre dans les grands rendez-vous à l'instar du mondial ou d'une Coupe d'Afrique des Nations; c'est vraiment catastrophique et désolant. Tout à fait, puisque, avant cette fameuse décennie noire de l'arbitrage algérien, les Khlifi, Aouici, Lacarne, Hansal, Medjiba et consorts avaient parfaitement représenté l'Algérie dans les différentes et grandes échéances. D'ailleurs, avant 1990, l'arbitrage algérien était présent en force dans toutes les coupes du monde sans parler des différentes CAN où les camarades de Belaïd Lacarne se sont à maintes reprises illustrés. Malheureusement, c'est loin d'être le cas ces derniers temps étant donné que nos arbitres ne font plus l'unanimité au niveau des instances concernées (FIFA et CAF). Ce qui nous pousse à poser quelques questions: est-ce que ces instances ont tout a fait tort? Est-ce qu'on a vraiment des arbitres compétents qui pourraient représenter l'Algérie comme il se doit? A quand le réveil? Car il faut le signaler, notre arbitrage a plongé dans un long sommeil, plus exactement depuis le début des années 90. Mais en attendant cet éventuel réveil, c'est le football algérien qui est le plus grand perdant. Il suffit juste de voir tout ce qui s'est passé au cours des dernières saisons où l'arbitrage était l'objet de toutes les critiques par sa médiocrité et surtout par sa partialité. Effectivement, ce sont là les vrais mots et la vérité doit être dite. Ici on ouvre la parenthèse pour citer un petit exemple qui résume la situation critique de l'arbitrage algérien. Lors de la saison précédente, l'arbitre international, Mohamed Bennouza, a officié tous les chocs de la saison, notamment les trois fameux matches USM Alger-JS Kabylie et aussi la «finale» de l'accession entre l'OM Ruisseau et l'USM Harrach. Ce qui signifie qu'on n'a pas des arbitres d'envergure. Donc, si la FIFA et la CAN ne font pas appel à nos arbitres, elles ont tout à fait raison, puisque chez nous on ne fait pas confiance en ces arbitres. Pourtant, ce n'est pas les noms qui manquent, puisque les Djaballah, Zekrini, Benaïssa and-co sont quand même de bons...arbitres. Espérons seulement que ces arbitres vont se ressaisir au cours du prochain exercice, car franchement, il est vraiment temps de s'y mettre. Par ailleurs, la FAF et la Ligue nationale de football (LNF) devront, elles aussi, s'y mettre afin de permettre à ces arbitres de rattraper le temps perdu. Normalement, selon le boss du football algérien, M.Mohamed Raouraoua, cette saison sera déterminante sur tous les plans surtout en ce qui concerne l'arbitrage «Je peux vous affirmer que le titre se jouera sur le terrain», a-t-il indiqué dernièrement. Des propos qui veulent tout dire. Enfin, nous souhaitons du courage aux hommes en noir, car ils en ont énormément besoin cette saison.