l'université Mouloud-Mammeri a connu un véritable recul après des décennies de leadership en matière de qualité de l'enseignement. Les post-graduants de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou reviennent à la charge et prévoient d'autres actions de contestation. Après une première journée de protestation tenue la semaine dernière, le collectif de cette frange importante de l'enseignement supérieur tient un second sit-in devant le rectorat. L'appel à cette action prévue à 8h a été accompagné d'une déclaration où cette catégorie de doctorants et titulaires de magistères issus du système classique ont énoncé plusieurs revendications. Ainsi, en premier lieu, ces derniers réclament le recrutement prioritaire et massif des étudiants post-graduants formés à l'université Mouloud-Mammeri afin que tout poste, expliquent-ils, soit pourvu et bien exploité. Toujours au même chapitre, il est demandé aussi la programmation de deux sessions de recrutement de maîtres assistants classe «B» durant l'exercice budgétaire annuel. Les doctorants et magistères, par la voix de leurs représentants, poursuivent la liste de leurs doléances par la demande de la création de postes budgétaires en fonction des spécialités et options ouvertes par l'université de Tizi Ouzou depuis le lancement de la formation post-graduée. Les responsables de l'université, devraient, selon les doctorants et magistères de l'ancien système, procéder au recrutement des candidats concernés aux options demandées, à savoir celles existantes à l'université. Aussi, c'est pour ôter tout doute qui pourrait entacher les opérations de recrutement ainsi que la révision générale du mode de répartition des postes budgétaires des maîtres assistants de classe «B» à travers les facultés et les départements de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Notons par ailleurs que, parallèlement à la contestation des post-graduants de l'ancien système, les étudiants de la faculté des sciences juridiques de Boukhalfa sont entrés dans un mouvement de contestation depuis plusieurs jours. L'insécurité qui règne au sein de leur faculté est en première position des causes de leur mécontentement. C'est le même climat qui règne parmi les étudiants de psychologie de Tamda. Ces deux départements risquent de revenir à la charge par des actions de protestation de rue comme il est de coutume. Enfin, il est à signaler que cette année, l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou semble baigner dans le calme malgré quelques mouvements de protestations. Les étudiants, malgré les problèmes, ont en fait compris que l'arrêt des cours n'a jamais été bénéfique pour leur cursus. Bien pire, l'université Mouloud-Mammeri a connu un véritable recul après des décennies de leadership en matière de qualité de l'enseignement.