Mohamed Abdelaziz a attiré l'attention de l'UE quant au déroulement prévu de ce forum (12-14 mars 2015) dans la ville de Dakhla occupée. Le président de la République sahraouie (Rasd), Mohamed Abdelaziz, a déclaré, dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, que la tenue du forum Crans Montana dans la ville de Dakhla occupée est «une violation flagrante du droit international», a rapporté hier, l'agence de presse sahraouie (SPS). La même source précise qu'«à travers son soutien actif et les dispositions et autres facilités qu'il accorde à la tenue d'un forum dans ce qu'il appelle «Dakhla (Maroc)», d'une manière malveillante et trompeuse, le Maroc s'engage de nouveau dans des activités qui violent le droit international et la position claire de la communauté internationale aux côtés de l'autodétermination du peuple sahraoui». Mohamed Abdelaziz a rappelé, dans sa lettre, la position de l'Union africaine quant au déroulement prévu de ce forum (12-14 mars 2015) dans la ville de Dakhla occupée. «Nos amis africains prennent la chose très au sérieux, au point que les dirigeants lors du Sommet de l'Union africaine tenu à Addis-Abeba du 30 au 31 Janvier 2015 considèrent que l'organisation d'une conférence internationale dans les circonstances actuelles au Sahara occidental occupé est en contradiction avec les efforts de la communauté internationale pour résoudre le conflit au Sahara occidental», écrit le président Abdelaziz. L'Union africaine qui avait «conseillé» au forum suisse «l'annulation» de la réunion prévue dans la ville occupée de Dakhla (Sahara occidental), a considéré ce choix comme «une violation flagrante du droit international». Le président Abdelaziz, qui invite Ban Ki-moon «à veiller à ce qu'aucun fonctionnaire de l'ONU ne participe à ce forum», estime que «l'organisation de cette réunion en ce moment, transformera en farce, le slogan de la promotion d'un monde 'plus humain et plus juste'', thème sous lequel l'organisation prétend tenir ses activités». Par ailleurs, le président de la Rasd a expliqué au SG de l'ONU que «la tenue d'une réunion comme celle-là, risquerait également de saper les efforts déployés par votre envoyé personnel, l'ambassadeur Christopher Ross, pour l'avènement d'une paix juste, durable et mutuellement acceptable entre les deux parties, à même d'assurer une solution politique juste, garantissant l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux nombreuses résolutions du Conseil de sécurité».