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A la recherche de la solution finale
LE NOUVEAU CHEF DU PENTAGONE PROMET À L' EI UNE «DEFAITE IRREVERSIBLE»
Publié dans L'Expression le 24 - 02 - 2015

Le nouveau chef du Pentagone, un ami notoire d'Israël
Ashton Carter a convoqué les hauts gradés américains au Moyen-Orient, dont le général James Terry, commandant de la coalition anti-Daesh, des diplomates et des responsables du renseignement pour «évoquer la campagne...».
Nommé le 5 décembre 2014 par le président Barack Obama au poste de secrétaire à la Défense, puis confirmé à une écrasante majorité en janvier par le Sénat, Ashton Carter n'a pas mis longtemps pour se mettre en besogne. Après s'être rendu en Afghanistan pour s'enquérir des conditions du retrait graduel des troupes américaines de ce pays, il a tenu hier, sur la base américaine de Camp Arifjan, dans le désert du Koweit, une réunion extraordinaire sur la lutte contre le groupe Etat islamique (EI) avec de hauts responsables militaires et diplomatiques.
La rencontre qu'il présidait a été consacrée à des discussions avec des dizaines de hauts responsables militaires et de diplomates américains. Le nouveau secrétaire américain à la Défense avait préféré qu'elle consiste «en une discussion ouverte, sans prendre en considération les grades». Il a indiqué, sous couvert d'anonymat, qu' il ne s'agissait pas d' établir une nouvelle stratégie dans la guerre contre les extrémistes sunnites de l'EI, mais de mieux comprendre les défis posés par les djihadistes, d'examiner les moyens militaires et diplomatiques de la lutte contre ce groupe, d'étudier «la signification des allégeances à l'EI de certains groupes en Libye, en Egypte, en Afghanistan» et d'évaluer les efforts du gouvernement irakien, majoritairement chiite, pour rallier les sunnites, selon un de ses proches. La redéfinition des tâches est pourtant bien là, dans cette réunion qui est donnée comme un briefing de routine alors que le bilan des opérations depuis plus d'un an semble ne pas emporter les suffrages de Barack Obama et de son état-major.
Ashton Carter a convoqué les hauts gradés américains au Moyen-Orient, dont le général James Terry, commandant de la campagne anti-EI, des diplomates et des responsables du renseignement pour «évoquer la campagne (contre l'EI) dans toutes ses dimensions» et pour proposer, ensuite, au président américain une nouvelle feuille de route dans la guerre contre Daesh.
La discussion à huis clos a, bien sûr, porté sur l'Irak et la Syrie où les avions américains et ceux des pays de la coalition, notamment moyen-orientaux, frappent quotidiennement des cibles jihadistes, mais, ce qui est important à relever, elle a également concerné la dimension régionale de la lutte contre l'EI, suite aux inquiétudes exprimées récemment à la fois par l'Italie et par la France, et donc plus globalement par l'Union européenne. «L'EI n'est pas seulement une menace pour l'Irak et la Syrie mais pour toute la région», a insisté M. Carter dans cette réunion, et il n'a pas hésité à laisser ouverte l'option d'un déploiement des troupes au sol, posée en termes de questionnement par les militaires et dont il a estimé qu'elle «sera soigneusement examinée», ajoutant que «le nécessaire sera fait pour venir à bout de l'EI». Or, cette option a régulièrement été écartée par le président Obama qui juge, pour sa part, que six mois de bombardements aériens, ayant causé la mort de 1600 personnes, essentiellement des hommes de Daesh, ont, malgré tout, porté quelques fruits.
Une conviction mise à mal par les jihadistes de l'EI qui ont, certes, perdu Kobane et quelques enclaves au profit des rebelles kurdes soutenus par la coalition et la Turquie mais conservent le contrôle de zones «franches» en Irak et en Syrie, tout en poursuivant - et c'est le plus inquiétant - leur lente mais sûre progression en Libye.
Le cri d'alarme italien, répercuté par la France, a dû émouvoir les stratèges du Pentagone et Ashton Carter, dont on connaît les liens étroits avec les chefs militaires israéliens, paraît convaincu de la nécessité d'une approche différente de la guerre contre une force qui ne menace plus seulement les musulmans d'Irak et de Syrie mais risquent, désormais, de s'en prendre aux populations des rives européennes de la Méditerranée.


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