Dos au mur, le coach kabyle a, certes, le soutien de son président mais pourra-t-il resté impassible encore longtemps face à une galerie qui a la réputation de faire et défaire l'équip La rue gronde de plus en plus à Tizi Ouzou. Mouassa accusé «d'errements tactiques» samedi dernier à Sousse est sévèrement critiqué. Dos au mur, le coach kabyle a, certes, le soutien de son président mais pourra-t-il resté impassible encore longtemps face à une galerie qui a la réputation de faire et défaire l'équipe. Selon certains, la JSK aurait pu tuer le match juste après son égalisation n'était le manque de cran de Mouassa qui a préféré cantonner Rahim Meftah derrière au lieu de le «pousser» pour prêter main forte à un interjeu kabyle submergé par les Sahéliens. En effet, on avait l'impression, à certains moments que Driouèche et Meftah se marchaient sur les «pattes». D'autres vont encore plus loin dans la vilipende reprochant à l'entraîneur la non-incorporation de Berguiga en seconde période, sachant d'emblée que Mounir Dob était dans un jour sans. D'autres encore mettent le carton écopé par Bezzaz sur le dos de Mouassa. Selon eux, il fallait préserver l'enfant de Cirta en le faisant sortir à l'heure de jeu. La rue tizi- ouzéenne relève encore l'absence d'un constructeur de jeu au milieu. La rentrée de Maghraoui ou la titularisation de Abaci auraient été plus bénéfiques que les longues balles balancées du milieu pour les deux fers de lance qu'étaient Dob et Bezzaz. Ces critiques, au demeurant constructives et logiques, doivent plus donner à réfléchir au coach Mouassa beaucoup qu'à le mettre sous pression. Le public de la JSK ne veut aucunement le «chasser» du 1er novembre. Ne dit-on pas: «Qui aime bien châtie bien». Quant au président Hannachi, qu'il sache que ce public sévère envers les choix tactiques de l'entraîneur est le même qui a fait le long déplacement à Sousse, rien que pour porter à bras le corps son équipe. Or, ces critiques ne sont pas de la méchanceté gratuite, loin s'en faut, d'une galerie dont l'attachement à son équipe, n'est plus à prouver. Porté aux nues à Casablanca, Mouassa doit savoir que dans un club de la dimension de la JSK, les critiques et autres remarques, font partie de la vie des grands clubs. Alors, qu'elles soient les bienvenues et il faut faire avec.