L'ancienne ville où les artères sont exiguës se caractérise par des bouchons et embouteillages à longueur de journée. La circulation et le stationnement sont deux vrais tracas au niveau de la ville de Bouira et des principales agglomérations de la wilaya. Pour le chef-lieu, l'autoroute a désengorgé le périphérique qu'est devenue la RN5. Les déplacements en ville s'apparentent à un véritable parcours du combattant. L'ancienne ville où les artères sont exiguës se caractérise par des bouchons et embouteillages à longueur de journée. Même les divers plans de circulation avec la pose de plaques de sens interdit, d'interdiction de stationner... à cela s'ajoute le mauvais état des voies souvent dégradées par les intempéries mais aussi par cette fâcheuse habitude de faire des travaux sans remettre les lieux en l'état. L'ADE, la SDC, les services de l'APC interviennent qui, pour réparer une canalisation, qui pour faire passer des câbles et laissent les lieux impactés et défaillants. Lors de la première session ordinaire de l'APW pour l'exercice 2015, de nombreux élus ont soulevé ce problème de la prolifération des interdictions de stationner qui selon eux pénalisent l'usager en ville. «La décision n'a pas été bien mûrie. Même sur une double voie, au niveau de l'ex-gare routière, des plaques ont été installées sur les deux routes alors que le lieu reste une destination privilégiée à cause du marché couvert» dira un élu à ce sujet. Dans sa réponse, l'administration a reconnu la nécessité absolue d'aller vers un plan de circulation actualisé et mis en conformité avec l'augmentation du parc automobile, des exigences imposées par l'extension de la ville. Dans les efforts consentis pour atténuer la pression sur le centre-ville, DTP a lancé les travaux pour la réalisation d'une trémie au niveau du croisement de la RN 5 et la RN 33 vers Haizer. Plusieurs ronds-points ont été réalisés à différents points de la ville pour permettre plus de fluidité de la circulation. La commune, de son côté a commencé à installer les feux tricolores aux multiples croisements importants que compte la ville. Le plan de circulation se doit aussi, dans son établissement prendre en compte plusieurs paramètres. La fermeture de certaines voies qui longent les structures étatiques a été bannie avec l'avènement de la paix et le retour de la quiétude. La mise en place anarchique des ralentisseurs et réalisés sans aucune conformité qui garantirait l'état des véhicules participe et accentue le mécontentement des automobilistes. La réalisation de plusieurs structures publiques sans parking a de son côté amplifié le problème du stationnement. En délivrant récemment des autorisations pour la réalisation des parkings à étages aux privés participe aux efforts pour améliorer la situation. Une autre décision concrétise les espoirs des automobilistes. Il s'agit des ralentisseurs dûment étudiés, à l'image de celui posé sur le boulevard des frères Boussendallah, à côté du chantier du nouveau siège de la wilaya. S'agissant toujours des efforts faits pour améliorer la situation, nous signalerons l'obligation imposée aux propriétaires des anciennes bâtisses ayant accepté de rebâtir au centre-ville, de laisser plus de trois mètres sur chaque côté de la chaussée pour l'extension future des principaux axes de l'agglomération. En attendant la concrétisation de ces actions, faites seulement un voeu quand vous êtes à bord d'une voiture à Bouira, celui de ne pas vous retrouver en face d'un cortège de mariage. Là et eu égard aux chauffards et inconscients à bord des voitures, garez et laissez passer le danger.