Miloud Hadefi était un joueur d'exception qui a débuté en Equipe nationale alors qu'il n'avait pas encore 18 ans, devenant par la suite une pièce maîtresse de l'EN. Le défunt joueur du MCO, Miloud Hadefi, sort enfin de l'anonymat, quoique son nom revient dans toutes les bouches et comme un refrain aussi bien au niveau local (Oran) que national ou encore au niveau international tant ses consécrations et son dévouement au sport national lui ont valu l'appellation du Kaiser africain. L'ouvrage intitulé Miloud Hadefi, le Kaiser africain porte la signature de Mohamed Belaroui. L'oeuvre, qui retrace la vie de l'un des plus grands footballeurs algériens et du continent africain pendant les années 1970, vient de paraître aux éditions Dar El Adib, à Oran. L'auteur n'en revient pas dans ses dires en expliquant les raisons l'ayant motivé à intituler son oeuvre sous le nom ««Miloud Hadefi, le Kaiser africain». Il dira en ce sens que «c'est la presse spécialisée et le roi Pelé, le meilleur footballeur du monde de tous les temps, qui ont surnommé Miloud Hadefi, Le Kaiser africain», a expliqué Mohamed Belaroui en marge d'une séance de vente-dédicace organisée, jeudi, au siège de l'APC d'Oran. Et de souligner en ajoutant que «Miloud Hadefi fut l'un des plus grands footballeurs algériens et africains de tous les temps». Il ajoute que «sa valeur a fait l'unanimité, non seulement au niveau national et africain, mais dans le monde entier». Mohamed Belaroui est allé jusqu'à faire revivre la valeur technique du joueur en expliquant que «son surnom le Kaiser africain'', il le devait à ses gestes techniques ayant une grande similitude avec le footballeur allemand, Franz Beckenbauer». Le défunt Hadefi Miloud était, donc, un joueur d'exception. Pourquoi donc une telle distinction et un tel hommage? «Hadefi a débuté en Equipe nationale alors qu'il n'avait pas encore 18 ans, devenant par la suite une pièce maîtresse de l'EN dans les années 1970. De plus, ajoute l'auteur, il a été le plus jeune capitaine d'équipe de la sélection algérienne». Il avait à peine 23 ans. Il a été titulaire pendant près de 13 ans et plus de 150 joueurs, toutes générations confondues, ont défilé à ses côtés au sein de l'EN, à l'image des Rachid Mekhloufi, Mohamed Soukhane, Hacène Lalmas, Ali Fergani, Lakhdar Belloumi, Rabah Madjer, Tedj Bensaoula et bien d'autres. Editer une oeuvre sur Miloud Hadefi est, pour l'auteur, une question très personnelle et un devoir de mémoire. Il le dira en affirmant que «j'ai eu eu le privilège d'être l'ami de Hadefi, depuis l'enfance jusqu'à sa mort en 1994, je l'ai beaucoup côtoyé et j'ai eu la chance d'assister à la majorité de ses matchs, ce qui a beaucoup facilité la réalisation de ce projet». «C'est un devoir de mémoire, un signe de respect et de reconnaissance à un monument du sport algérien», a-t-il souligné, d'autant plus, a-t-il expliqué que «c'était un footballeur hors-pair. L'un des plus grands joueurs africains durant les années 1970 et l'une des personnalités algériennes marquantes de ce sport aux niveaux africain et mondial eu égard à son talent illustré et avéré sur les terrains par la démonstration de ses capacités techniques face aux meilleurs joueurs du monde de cette époque sur des pelouses d'une multitude de pays à travers le monde». L'auteur n'a pas omis au passage de rappeler que «Miloud Hadefi a fait partie de la sélection africaine et a participé, en 1972 au Brésil, à la Coupe du monde intercontinentale, appelée également mini-Coupe du monde». Et d'ajouter que «Hadefi était le seul joueur arabe présent à cette compétition». En 1973, il participa aussi à la mini-Coupe du monde qui s'est déroulée au Mexique. Dans son ouvrage, l'auteur raconte toutes les péripéties de la vie sportive de Miloud Hadefi, de ses débuts au MC Oran comme cadet jusqu'à l'Equipe nationale, devenant une pièce maîtresse des Verts. Sa carrière a été marquée, dès son plus jeune âge, par des distinctions nationales et internationales. Hadefi est décédé le 6 juin 1994 des suites d'une hémorragie cérébrale. Miloud Hadefi, le Kaiser africain est le premier ouvrage de Mohamed Belaroui. Ce dernier,a-t-il confié, compte refaire le coup en ouvrant ses colonnes à Reguig Abdelkader, dit Pons, et Abdelkader Benfreha, dit Bekka, ainsi qu'un livre sur la ville d'Oran.