parmi les bénéficiaires du fameux programme de soutien aux agriculteurs figurent des députés, des élus locaux APW et des sénateurs. La wialya de Tiaret vit ces derniers jours au rythme d'un scandale qui frappe de plein fouet la famille révolutionnaire et plus particulièrement l'Organisation des enfants de chouhada (Onec) et certains membres des redresseurs du FLN. Le wali de Tiaret, M.Merad Brahim, vient en effet de casser un tabou en décidant l'assainissement du foncier agricole, un assainissement, nous dit-on, qui vient de dévoiler l'existence d'un trafic à grande échelle qui consiste en des attributions fictives de terrains agricoles ainsi que les avantages liés à cette activité et consenties par l'Etat, à savoir le Fndra et autres au profit de cette catégorie de la société. Après le limogeage du directeur des services agricoles de la wilaya de Tiaret, le pot aux roses a été découvert par les services de la wilaya qui révèlent que parmi les bénéficiaires du fameux programme de soutien aux agriculteurs, figurent des députés, des élus locaux APW et des sénateurs. De sources sûres, nous apprenons que l'un des bénéficiaires n'est autre que le neveu d'un député. D'autres sources révèlent qu'un député FLN/MR a bénéficié de plus de 50 hectares du côté de la commune de Melakou en même temps, a fait bénéficier ses proches, sa femme et son fils de plus de 10 hectares. Sur un ensemble de près d'une dizaine d'élus, membres de l'Onec de Tiaret, recensés par les services de la wilaya. Certains avancent le chiffre de 1 200 hectares détournés au profit de ces derniers, avec à la clé quelque 20 milliards de centimes comme aide entrant dans le cadre du Fndra. Cette campagne d'assainissement aurait reçu l'aval du ministre de l'Intérieur et de l'Agriculture afin de débusquer ces fraudeurs. Elle annonce, selon nos sources, la fin de plusieurs années de peur et de silence et étaler ainsi les quatre vérités à une population meurtrie déjà par le terrorisme, en attendant les conclusions de l'enquête diligentée par le wali de Tiaret. Nous reviendrons dans nos prochaines éditions sur ce massacre.