Le taux de couverture vaccinale devrait être de 100% en 1re année. Le programme national de santé scolaire prévoit, pour l'année 2004/2005, un taux de couverture médicale de plus de 94% dans tous les établissements éducatifs. En matière de visites médicales systématiques de dépistage, celles-ci doivent être assurées à 90% au moins aux élèves des «classes-cibles», indique-t-on dans un point de presse tenu hier au ministère de la Santé. Quant au taux de couverture vaccinale, celui-ci, suivant l'instruction interministérielle n° 2 du 07 septembre 2004, devrait être de 100% en 1re année primaire, supérieur à 95% en 6e année et supérieur à 92% en 1re année secondaire. Le Dr.Adjeb, sous-directeur de la santé en milieu éducatif au ministère de la Santé, a mis l'accent sur les objectifs du plan d'action élaboré par le gouvernement. Celui-ci sera pris en charge, indique-t-on, par plus de 1300 équipes de santé scolaire constituées de médecins, de chirurgiens dentistes et de paramédicaux. Le programme en question sera soutenu par une enveloppe budgétaire estimée à 23.500 milliards de centimes quoique le ministère des Finances, «pour incompréhension ou pour incompétence?», a décidé, selon les dires des conférenciers, de déposséder le programme d'environ 5 milliards de centimes. Une mesure qui demeure, aux yeux des orateurs, «inexpliquée». Cependant, l'un des conférenciers estime que le programme national de santé scolaire a connu «d'indéniables progrès en matière de couverture médicale». Ces progrès ont été, a-t-il ajouté, «amplifiés par le plan d'action du gouvernement initié en 2001». Au bout de trois ans de mise en application, les pouvoirs publics ont dépensé un montant global évalué à 86 milliards de centimes. Toutefois, le même conférencier a reconnu l'existence de certaines insuffisances liées surtout à la difficulté de couvrir tous les établissements à travers le territoire national. «L'Etat n'a pas les moyens d'installer des Unités de suivi et de dépistage (UDS) dans chaque établissement scolaire. Néanmoins, nous suggérons aux équipes locales de se déplacer et de prendre en charge la population scolaire». Pour atteindre les effets escomptés, il est question, explique le conférencier, de mettre à la disposition des équipes de santé scolaire et des UDS, les moyens logistiques nécessaires à l'accomplissement de leur mission. Le personnel médical, tenant compte du manque flagrant en personnels constaté dans certaines wilayas, doit être aussi renforcé en médecins, en psychologues et en paramédicaux. Il sied de signaler enfin, qu'il existe actuellement, suivant le recensement du ministère, 1317 UDS réparties comme suit: 982 dans les établissements scolaires, 327 dans les structures de santé et 08 dans les locaux dégagés par les collectivités locales, où exercent 1689 médecins, 1392 chirurgiens-dentistes, 255 psychologues et 2190 paramédicaux. Les responsables des deux départements, de la santé et de l'éducation en l'occurrence, chargés de la santé scolaire ont enfin émis le voeu de voir les 22.000 établissements scolaires du pays dotés d'UDS et ce, afin de prendre en charge effectivement tous les élèves.