La conférence de presse a été marquée par la présence des anciennes gloires de la JSK Constitué d'anciens joueurs et d'ex-dirigeants, ledit comité a montré sa ferme intention de mettre fin une fois pour toutes au règne de Hannachi et de l'actuelle direction. Les événements se précipitent sérieusement à Tizi Ouzou où l'actuel comité de sauvegarde du prestigieux club N°1 de la Kabylie, a animé avant-hier une importante conférence de presse, en présence d'un public très nombreux, au regard des très graves moments que vit aujourd'hui, l'un des ténors les plus huppés du pays. Constitué d'anciens joueurs emblématiques et aussi d'ex-dirigeants qui ont grandement contribué par le passé à la gloire des Canaris du Djurdjura, ledit comité au sein duquel figure aujourd'hui en bonne place, entre autres, les Iboud, Sadmi, Meghrissi, Abdeslam, Yousfi, Izri, Rezgui, Younsi, Termoul et autres Ayeche, a clairement expliqué à tous les nombreux supporters qui ont envahi la salle Azem, leur ferme intention de mettre fin une fois pour toutes au règne de Moh Chérif Hannachi et de l'actuelle direction du club kabyle. Au cours d'un débat très suivi par la presse sportive locale et nationale et auquel n'a pas finalement pris part Djamel Menad, pour des raisons personnelles, liées à son voyage le jour même en France, le comité de sauvegarde n'est pas allé par quatre chemins, pour évoquer sans ambages, tous les griefs retenus contre l'actuel président de la JS Kabylie. Pour Mouloud Sadmi, la JSK est devenue la risée du football algérien. De son côté, Abdeslam Kamel a estimé que cette situation dans laquelle s'est retrouvée la JSK, a fait très mal à tous les Kabyles et qu'un changement radical est inévitable désormais. Pour Mouloud Iboud, ce comité de sauvegarde n'est nullement composé de «perturbateurs», comme Hannachi et certains de ses proches collaborateurs ont tenté de faire croire auprès de certains jeunes supporters et auxquels, selon l'emblématique ancien capitaine de la JSK, a on souvent menti. Toujours d'après Iboud, cette nouvelle génération de fans kabyles, n'a pas eu la chance de vivre les prestigieux et glorieux moments passés de la JS Kabylie, et elle doit désormais comprendre ce qui se passe au sein de ce grand club. Iboud qui a toujours figuré en tête des détracteurs de Moh Chérif Hannachi, s'est dit profondément désappointé cette fois devant une telle situation qui a porté un très grave préjudice à tout un symbole, et face à laquelle tous ont le devoir de sauver coûte que coûte de la dérive dans laquelle s'est retrouvée la prestigieuse JSK. Quant à Mokrane Rezgui, l'ancien gardien de but des Canaris, il ne comprend pas comment Hannachi s'est permis d'annoncer les noms des futurs membres du conseil d'administration, sans avoir pris le soin d'ouvrir réellement au préalable le capital du club. Pis encore, selon Rezgui, toutes les personnes dont les noms ont été évoqués publiquement par Moh Chérif Hannachi, n'ont pratiquement aucune information fiable ou crédible sur le dossier et que tout ce que raconte le boss de la JSK, est totalement vide, d'autant plus que ce dernier n'a jamais rencontré auparavant ces gens qu'il a annoncés comme futurs membres de la prochaine équipe dirigeante. De son côté, à travers son intervention, Moh Younsi qui avait pour rappel, drivé la JS Kabylie en 1992, au terme d'une saison au cours de laquelle il avait déjà sauvé les Canaris du purgatoire, accuse ouvertement Hannachi d'avoir tout simplement «broyé» systématiquement toutes les compétences locales et même nationales, en rappelant à tous les présents comment il a été limogé à cette époque par l'actuel boss kabyle. Pour l'actuel comité sus-cité, les choses sont allées trop loin et a programmé pour samedi prochain un sit-in devant le stade du 1er-Novembre pour marquer dans un premier temps son soutien envers la formation qui jouera à huis clos son maintien en Ligue 1 contre l'USM El Harrach. Désormais, il est clair que les dés sont jetés, d'autant plus que le comité de sauvegarde de la JS Kabylie, n'a plus du tout l'intention de reculer, en annonçant officiellement que l'opération de destitution de Hannachi est bel et bien en marche.