L'insertion des diplômés dans le marché du travail a été l'axe central de la majorité des interventions faites par les participants réunis à Bir Mourad Raïs. Une journée d'étude sur l'apprentissage et l'insertion professionnelle a été ouverte, lundi, à l'APC de Bir Mourad Raïs. Une rencontre qui a regroupé des responsables locaux, des directeurs de Centres de formation ainsi que des partenaires économiques (chefs d'entreprise) et sociaux. Après les communications faites, la matinée, par les P/APC de Bir Mourad Raïs et celui de la localité de Birkhadem, les travaux de la journée d'étude ont été axés essentiellement sur des questions ayant trait au secteur de la formation professionnelle. L'insertion des diplômés dans le marché du travail a été, il est utile de le signaler, l'axe central de la majorité des interventions faites par les participants. C'est normal, puisque la question relative à l'insertion des diplômés constitue sans nul doute la préoccupation majeure de tous les apprentis ainsi que des responsables. Force est de reconnaître que le secteur de la formation professionnelle s'est vu renforcé cette année par des modes de formation plus adaptés, comme la formule de l'apprentissage et aussi l'adoption d'un Plan collectif d'insertion professionnelle (Pcip) s'appuyant sur un fonds spécial, en l'occurrence le Fnac (Fonds national de développement de l'apprentissage et de la formation continue). Tous les partenaires impliqués et concernés par le dispositif d'insertion ont été invités à s'investir. Des chefs d'entreprises privées et publiques, des services de l'emploi et des membres de l'action sociale se sont déclarés prêts à collaborer d'une façon effective en vue d'assurer un mode d'insertion plus avantageux. Ce qui est à relever, c'est que les APC commencent à réactiver leurs commissions d'apprentissage et à réagir à la valse des directives émises par le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels. Celles-ci prévoient surtout la mise sur les rails, cette année, des grandes révisions envisagées dans le secteur et qui ont été, pour rappel, approuvées par les deux chambres du Parlement. En sus, il a été demandé à ces commissions communales de privilégier les filières techniques, du bâtiment, de l'hydraulique ainsi que celles liées à l'environnement et à l'artisanat et ce, conformément aux nouvelles mesures prises par le ministère. La rencontre a été aussi l'occasion pour les responsables des écoles de formation de débattre d'un meilleur mode de partenariat avec les coopérateur économiques. Cette coopération en question envisage l'insertion des diplômés de la formation professionnelle dans le marché du travail en rapprochant le secteur des besoins des utilisateurs. Sur ce point précis, il sied de rappeler que plusieurs établissements de formation avaient paraphé auparavant des conventions avec des entreprises publiques et privées allant dans le sens d'insérer les diplômés de la formation professionnelle. Le débat qui a mis fin à cette journée d'étude a fait ressortir un certain nombre de difficultés et d'insuffisances qui feront l'objet de recommandations, particulièrement sur la question relative à l'information qui n'a pas ciblé toutes les parties concernées par le dispositif de formation.