La Fédération internationale de football (FIFA) a fait état de la suspension "provisoire" du secrétaire général de la Confédération d'Amérique du nord, centrale et Caraïbes (CONCACAF), Enrique Sanz, de "toute activité liée au football". M. Sanz, en poste depuis 2012, a été déjà mis à pied par sa confédération la semaine dernière suite aux révélations de corruption qui ont éclaboussé l'organisme dirigeant du football mondial. Onze autres membres de haut rang de la FIFA, dont le président de la COCACAF, ont été suspendus par la Commission d'éthique de la fédération dans le cadre des enquêtes judiciaires lancées aux Etats-Unis et en Suisse pour "corruption et gestion déloyale". Dans un communiqué, la FIFA a indiqué avoir agi "sur la base de l'enquête menée par la Chambre d'instruction de la Commission d'éthique et des derniers éléments présentés par le bureau du procureur fédéral du district est de l'Etat de New York". Au total, 14 membres élus et panetières de la FIFA ont été inculpés pour corruption, notamment le président de son comité exécutif de la CONCACAF, Jeffrey Webb, et membre du même comité, Eduardo Li. La justice paraguayenne actionnée La justice paraguayenne a décidé de placer en résidence surveillée l'ancien président de la confédération sud-américaine de football(Conmebol) Nicolas Leoz, dont l'extradition est demandée par la justice américaine dans l'affaire de corruption agitant la Fifa. Nicolas Leoz, 86 ans et actuellement hospitalisé, devrait rester 60 jours en résidence surveillée, le temps pour la justice paraguayenne d'examiner la demande d'extradition. Son placement en résidence surveillé a été décidé, "en raison de son âge avancé", a expliqué le juge d'Asuncion chargé du dossier. Président de la Comnebol de 1986 à 2013, Leoz est poursuivi par la justice américaine pour activités frauduleuses, escroquerie et enrichissement illégal 00en lien avec la négociation de droits télés de matches de football.