La retraite est obligatoire pour toute personne qui a atteint l'âge de 60 ans La Caisse nationale des retraites invite les employeurs à une journée d'information pour les rappeler à l'ordre. La Caisse nationale des retraites (CNR) organise une journée d'information en matière de retraite en direction des employeurs ce jeudi au Centre familial de la Cnas à Ben Aknoun. Selon le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la démarche de dialogue et de concertation engagée avec les différents partenaires du secteur de la sécurité sociale, particulièrement avec les employeurs. Il s'agit de cerner leurs préoccupations et leurs attentes en vue de leur prise en charge. Le ministère ajoute que la rencontre vise, notamment, à vulgariser les mécanismes mis en place en matière de retraite et impliquer davantage les employeurs dans le processus de formalisation des dossiers de mise à la retraite. Prendront part à la journée d'information, des responsables d'administrations, d'institutions et d'organismes publics, des gestionnaires des grandes entreprises publiques et privées, ainsi que les cadres centraux du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, les directeurs généraux et les cadres de la CNR, de la Cnas et de la Casnos. En vue de s'attaquer au chômage endémique dont souffrent les Algériens, le gouvernement avait décidé la mise en retraite de tous les travailleurs dépassant l'âge de 60 ans. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait émis une instruction relative à la retraite obligatoire pour toute personne qui a atteint l'âge prévu dans la loi sur les relations de travail 90-11. La circulaire n°236 du 27 juillet 2013 du Premier ministre Abdelmalek Sellal, relative à la mise en oeuvre des dispositions relatives au départ à la retraite, vise à libérer les postes d'encadrement au sein des administrations, des entreprises et des organismes publics dont les titulaires dépassent l'âge réglementaire. Si la présence de ces derniers dans certains postes n'est pas requise, il y a la nécessité de libérer les postes pour des jeunes cadres qualifiés. Sellal avait arrêté une date butoir pour l'application de cette mesure et une circulaire adressée aux présidents des directoires des SGP (Société de gestion des participations) et aux P-DG des EPE (entreprises publiques économiques) a sommé ces derniers à ne plus recruter des cadres retraités pour assurer la gestion des entreprises. La circulaire n°236 du 27 juillet 2013 de Abdelmalek Sellal, relative à la mise en oeuvre des dispositions relatives au départ à la retraite, vise à libérer les postes d'encadrement au sein des administrations, des entreprises et des organismes publics. Cela avait ainsi comme principal objectif de s'attaquer au chômage endémique dont souffrent les Algériens. Mais en réalité, elle avait aussi comme but la «libération» de l'administration publique de certains «dinosaures» qui la hantent. Et qui sont l'incarnation de la bureaucratie. Des bureaucrates dont certains sont dans leurs postes depuis plusieurs décennies. Dans les hôpitaux, les administrations, les ministères,... ils sont en train d'être mis à la retraite les uns après les autres pour donner un nouveau souffle au service public. La place est donc laissée pour de nouvelles compétences qui se chargeront de changer les esprits et mettre fin à la politique de la paperasse. Le Premier ministre a aussi facilité l'accès des jeunes à l'emploi, en envoyant une note aux administrations, entreprises publiques et privées, dans laquelle il leur demande de ne plus prendre en considération la carte du Service national dans le recrutement. En 2014, il envoie une note au ministère de l'Enseignement supérieur pour régler le problème des universitaires titulaires d'un diplôme Deua. Grâce à Sellal, ces universitaires ont leurs diplômes enfin reconnus comme de vrais diplômes universitaires.