L'instance de coordination et de suivi de l'opposition (Isco), de la Coordination nationale des libertés et de la transition démocratique a tenu, aujourd'hui au siège de Mouvement pour la société et de paix MSP, une rencontre bilan entre ses membres, un an après la tenue de la rencontre " historique " de l'opposition le 10 juin 2014 à Mazafran. Au cours de cette réunion, le président du parti du Mouvement pour la société et la paix, Abderazak Mokri a qualifié cet union des partis d'opposition de "positif" en disant que "nous avons réussi, en tant que partis politiques et personnalités nationales, de dépasser nos différences idéologique et politique afin de s'unir pour l'intérêt du pays ". De son côté, le président du Jil Jadid, Sofiane Djilali, a appelé à l'élargissement du front de l'opposition. "Nous sommes ici appelés à capitaliser l'immense travail accompli depuis une année au moins. Plus que cela, il nous faut maintenant clarifier notre méthode de travail, élargir le cercle des participants, convaincre le plus grand nombre de nos concitoyens de la justesse de notre voie», a-t-il déclaré. Pour Ali Benflis, président de parti "Talai El Houriet ", le bilan d'une année après les présidentielles s'articule sur trois importantes points : "nous avons constaté un vide et blocage des institutions et l'administration publique". il a alerté que "la succession héréditaire du pouvoir ne se limite pas au cadre familial ; elle s'élargit et peut couvrir la transmission cooptée de ce pouvoir ". Ali Benflis a déclaré que " l'apposition nationale revendique une transition et le régime politique en place lui répond par la cooptation ".