L'ex-président de l'ESS a estimé que certains proches de Hannachi ont malheureusement souvent mené en bateau son ami de longue date et que ce dernier n'a vraiment guère le choix, sinon de remettre les clés du club entre des mains sûres. La terrible impasse dans laquelle se retrouve actuellement Moh Chérif Hannachi, au terme d'une saison sans précédent et très mal vécue par les Canaris du Djurdjura et notamment par toute la Kabylie, a incité Abdelhakim Serrar à se prononcer à son tour, jeudi dernier via El Heddaf-foot TV, sur le cas de son ami de très longue date et actuel président de la JSK. L'ancien boss n°1 de l'ES Sétif, et ex-manager de l'USM Bel Abbès, a ainsi vivement conseillé à Moh Chérif Hannachi de quitter au plus vite son poste à la tête du club kabyle, en s'appuyant sur le fait indéniable que l'actuel président de la JSK est réellement malade et que sa santé s'est vraiment détériorée, notamment au contact d'un contexte actuel face auquel le boss kabyle est vraiment au bout du rouleau. Il est vrai qu'au terme de sa très longue expérience accumulée au sein de l'Entente sétifienne, Serrar est en mesure d'analyser la situation à laquelle Hannachi tente à tout prix de faire face. Il n'en demeure pas moins que Moh Chérif Hannachi perd chaque jour l'ensemble de ses soutiens habituels. Pour preuve, la dernière réunion en date que le président de la JS Kabylie a tenu avec le conseil d'administration a tourné court et semble même avoir déclenché un véritable clash entre lui et les actionnaires actuels. Pour cause, il s'avère que les caisses du club sont affreusement vides et que les principaux habituels pourvoyeurs en argent, notamment certains membres du CA, auraient décidé de ne plus mettre la main à la poche, en reprochant à Moh Chérif Hannachi d'être constamment à leur égard, un adepte du double jeu, surtout lorsque la JSK se retrouve à chaque fois sans argent. A ce titre, Serrar a estimé que certains proches de Hannachi ont malheureusement souvent mené en bateau son ami de longue date et que ce dernier n'a vraiment guère le choix, sinon de remettre à niveau le club et de le laisser entre des mains sûres. Il est vrai que la marge de manoeuvre actuelle du président de la JS Kabylie, s'est considérablement réduite à tel enseigne qu'il lui sera très difficile, sinon presque impossible de recruter des joueurs, comme par exemple le jeune attaquant camerounais du nom de Mengolo, et déniché par Abdelhakim Serrar en championnat de Roumanie. Mais est-ce que Hannachi est réellement en mesure de payer au prix fort ce footballeur africain, alors que les caisses du club restent affreusement vides, en l'absence d'industriels qui n'ont pas daigné s'investir au sein de la JSK, tant que le capital du club ne sera pas ouvert? D'ailleurs, lors de la tenue du dernier point de presse du comité de sauvegarde de la JS Kabylie, jeudi dernier à la salle Azem de Tizi Ouzou, tous les présents ont encore mis au défi Moh Chérif Hannachi d'ouvrir une fois pour toutes le capital du club, en lui promettant qu'aucun d'entre eux n'a nullement l'ambition de figurer au sein de la nouvelle direction. Il est vrai qu'en la matière, Hannachi ne peut en aucun cas occulter indéfiniment une opération que le nouveau système mis en place depuis juin 2010, exige aujourd'hui d'être appliqué par tous les clubs qui ont fait le choix d'opter pour le professionnalisme. Pour cause, aujourd'hui quel est réellement le véritable statut de la JSK? La réponse à cette question, devenue vitale, dénote l'urgence de la situation dans laquelle se retrouve confronté désormais l'un des plus prestigieux clubs de football du pays. Et ce n'est pas du tout par hasard si Serrar a daigné faire un sérieux clin d'oeil à son ami de très longue date, aujourd'hui acculé de partout.