Les trous financiers ayant entraîné la faillite puis la dissolution de Khalifa Bank n'ont pas été provoqués par son ex-propriétaire Abdelmoumène Rafik Khelifa mais par "d'autres parties", a soutenu aujourd'hui devant le tribunal criminel de Blida l'avocat Nacereddine Lazzar, citant la Banque d'Algérie et le liquidateur du groupe Khalifa, Moncef Badsi. Plaidant en faveur de son client, le principal accusé dans le procès de l'affaire de la caisse principale de Khalifa Bank, Me Lazzar a affirmé qu'il s'agit d'un dossier "pénal imaginaire et démesurément exagéré", ajoutant que la dissolution de la banque "aurait pu être évitée" car non dictée par une cessation de payement mais par une décision "corrective".