L'actuelle direction du CSA s'est engouffrée dans une situation sans précédent sans toutefois essayer d'entrevoir des mesures pour faire sortir le club de cette situation. A la dernière nouvelle, nous avons appris que l'actuelle direction du CSA projette de faire une démission collective. C'est le statu quo dans la maison des Vert et Rouge de Yemma Gouraya. La situation est désormais grave. Rien ne va plus dans ce club qui a été, pourtant, choisi dans un passé récent comme club pilote pour la professionnalisation du football national. Ce club cité en exemple en matière de gestion, notamment dans son volet financier, est tombé de travers cette saison avec des griefs relevant du pénal. En effet, ce club professionnel a été géré avec une légèreté déconcertante en engageant le club amateur, alors que la loi est claire à cet effet. Sinon comment expliquer les deux observations retenues dans la lettre de la DJS sommant le club de présenter son bilan avant le 15 juin 2015 faute de quoi la LFP et la FAF seront saisies, à savoir les états financiers du CSA sont confondus avec ceux de la SSPA, alors que ce sont deux comptabilités différentes, d'une part et les salaires et autres indemnités des joueurs en contradiction avec le statut du club professionnel. Pis encore, dans une lettre de la LFP suivie de deux rappels, cette instance a demandé à l'actuelle direction de transmettre dans les plus brefs délais les déclarations fiscales et parafiscales du club professionnel et ce avant la date du 15 juin 2015 faute de quoi le MJS sera saisi. C'est dire que l'actuelle direction du CSA s'est engouffrée dans une situation sans précédent sans toutefois essayer d'entrevoir des mesures pour faire sortir le club de cette situation. Face à cette situation embarrassante, aucune initiative n'est à l'ordre du jour pour débattre au moins de la situation dans l'espoir de déblayer le terrain pour mieux avancer. Le club est en situation de blocage. D'un côté, les actionnaires font don de leurs actions au club sportif amateur dans un courrier officiel daté du 8 juin 2015, accusé réception par la direction du CSA en date du 10/06/2015, sans que cette dernière ne le rende public officiellement, de l'autre côté, M.Berkati refuse de finaliser avec le notaire et agit par le biais du CSA. «Pour son intérêt d'abord, lequel intérêt est étroitement lié à l'intérêt du club, M.Berkati est tenu de se présenter devant le notaire pour régulariser sa situation, car il a eu à gérer le club en qualité de président du conseil d'administration» nous informe une source de la LFP. En effet, selon cette même source,M.Berkati aurait paraphé les contrats de pas moins de cinq joueurs en plus de celui de Fergani avec une griffe portant sa qualité de président du CA en date du 1er juillet 2015 alors que lui-même a été élu à la tête du CA le 17 juillet 2017. C'est dire que Berkati s'est bel et bien mis dans la peau du président du CA bien avant sa désignation. L'assemblée générale prévue pour le 10 juin dernier a été reportée à une date ultérieure. C'est désormais la fuite en avant pour faire perdurer la crise. Mais à la fin des courses, qui assumera les conséquences? La direction actuelle du CAS semble la mieux indiquée à cet effet. Sinon, comment expliquer son mutisme alors qu'elle a été interpellée par des courriers émanant aussi bien de la Ligue de football professionnel, de la Fédération et de la direction de la jeunesse et des sports?