La cinémathèque d'Oran revisite, cette semaine, les grands classiques du 7ème art mondial, en proposant un programme des plus alléchants aux cinéphiles.Cinéma américain, italien et arabe figurent en bonne place dans ce programme qui débute dimanche avec le dernier documentaire de la réalisatrice algérienne Fatma Zohra Zamoum, Azib Zamoum: une histoire de terre. Ce documentaire produit par l'Eptv en 2014, revient sur la question de l'expropriation des terres d'Algériens par l'administration française dès les premières années de la colonisation. Le 7e art national est également présent avec quatre documentaires qui seront présentés, lors d'une séance «non-stop» prévue ce jeudi. Les titres proposés sont Vers une spiritualité de la paix, un portrait de Cheikh Bentounès, guide de la tariqa alaouia co-réalisé par Patrick Viron et Catherine Miachon, Dar el Hadith de Sarid Eulmi, Novembre instant d'Ali Beloud et enfin Ibn Khaldoun de Chergui Kherroubi. Le western sera à l'honneur avec, entre autres, des classiques comme La Horde sauvage de Sam Peckimpah, le maître des séquences filmées au ralenti, Rio Bravo de howard Hawks, Le train sifflera trois fois et L'homme de l'Ouest d'Anthony Man.Par ailleurs, la cinémathèque rend hommage au grand cinéaste égyptien Youcef Chahine avec El Massir (le destin) et Adieu Bonaparte. Le 7ème art italien, pour sa part, est représenté par deux chefs d'oeuvres, Nuits blanches de Luccino Visconti et Le voleur de bicyclette de Vittorio de Sica, un film de 1948, annonçant l'avènement du néo-réalisme, un courant qui révolutionnera le cinéma italien et mondial. Les cinéphiles pourront suivre ces films cultes dans des conditions de projection idéales grâce au système «digital cinema package» (DCP), un support technique équivalent numérique de la bobine 35 mm, offrant une qualité d'image et de son inégalable. Ce nouvel équipement a été mis en service avec succès lors de la dernière édition du Festival international d'Oran du film arabe (8ème Fiofa, 3-12 juin 2015), la cinémathèque d'Oran ayant accueilli les projections des courts-métrages en compétition officielle, rappelle-t-on .