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A l'ombre des derricks
Publié dans L'Expression le 25 - 07 - 2015


La déclaration péremptoire de Ahmed Ouyahia appelant, lors du dernier conseil du RND, à «dire la vérité» aux Algériens sur les jours sombres qui se profilent, nécessitait une réaction du premier visé qui n'a pas tardé. Il promettait jeudi dernier, sur les chaînes de télévision nationales, de ne dire que la vérité. Cela signifie-t-il que les Algériens vont avoir droit à toute la vérité et surtout rien que la vérité? Bien malin qui pourrait donner une réponse aussi péremptoire. Le climat économique et politique du pays semble s'accommoder d'une morosité sans égale, à peine édulcorée par des décisions de changements impromptus. Ces derniers jours, le gouvernement a subi un toilettage auquel les analystes s'évertuent, depuis, à donner un sens contre vents et marées, et le traditionnel mouvement des walis a, de son côté, revêtu les attributs d'une adaptation dans l'urgence aux exigences de la nouvelle donne. Si l'on en juge par les déclarations du Premier ministre, les réaménagements intervenus portent l'empreinte d'une orientation qui vise à recadrer l'action gouvernementale, dans un contexte de baisse importante des revenus du pays tirés des hydrocarbures. La vérité serait donc d'asséner le discours d'un changement radical de stratégie en matière d'importations sauvages qui ont profité, durant une décennie, à toute une faune d'imports-imports et de drainer les ressources accumulées par le commerce informel dont la prospérité a atteint des sommets grâce à l'absence d'une fiscalité moderne, exempte de tous reproches. Tandis que les mécanismes des ajustements structurels impactent toujours la région méditerranéenne, l'Algérie est confrontée à des défis majeurs dont dépend le sort des générations actuelle et future. Faute d'une refondation de l'économie, trop longtemps caractérisée par la rente pétrolière, et en l'absence d'une véritable gestion qui transcende les aléas du laisser-aller dont pâtissent les institutions du pays, qu'elles soient financières ou économiques, le risque est grand d'un réveil brutal sous les fourches plus que jamais caudines des pays industrialisés, seuls régulateurs des échanges internationaux. Il ne faut pas être grand clerc ni expert en arts divinatoires pour comprendre que le récent accord sur le nucléaire iranien va ouvrir la voie à une nouvelle et dramatique confrontation entre les deux puissances régionales chiite et wahhabite, avec l'inondation du marché international en pétrole à vil prix. Cela peut arriver dans quelques mois à peine, et le choc sera fatal pour de nombreux pays producteurs dont l'Algérie. Avoir vingt-quatre mois de sursis ne représente guère une marge de sécurité à la mesure d'un tel danger. La vraie richesse réside dans le savoir et le savoir-faire d'un peuple. Sur ce plan, un bradage systématique a été toléré depuis de nombreuses années dont on voit aujourd'hui qu'il situe l'Algérie dans un véritable triangle des Bermudes. De là, l'urgence d'un plan de sauvetage qui prenne en compte tous les paramètres sociaux et économiques de la survie, tributaire du génie et seulement du génie d'un peuple dont le destin est porté par son élite. Ce qui induit la nécessaire refondation dans tous les domaines et d'abord ceux de la gestion et des circuits financiers qui sont encore tributaires de méthodes archaïques, malgré moult tentatives de modernisation. Apparemment, l'heure a sonné pour que ces changements interviennent. Encore faut-il que le peuple y croit et là, la bataille attend toujours d'être engagée.

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