Le secrétariat politique du PT a clairement indiqué que son parti est inconditionnellement du côté des travailleurs. Fidèle à ses principes, le Parti des travailleurs (PT) se dit préoccupé et s'insurge contre la manière d'agir du gouvernement, alors que la situation financière n'a jamais été aussi bonne. «Une très grande partie du peuple algérien vit dans la pauvreté en conséquence d'un pouvoir d'achat laminé. Et au même moment, le gouvernement refuse de satisfaire les revendications exprimées par les travailleurs des différents secteurs et annonce une prochaine augmentation des prix de plusieurs produits de large consommation, tels que l'électricité, le gaz, les produits alimentaires de base, etc.» Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Parti des travailleurs exhorte les travailleurs à s'unir autour de leurs syndicats et de leurs fédérations afin de faire face aux privatisations-liquidations de plusieurs secteurs d'activité, à l'image de la santé, les ports, les universités, l'agroalimentaire...Réuni lundi dernier, le secrétariat politique du PT a clairement indiqué que le Parti des travailleurs est inconditionnellement du côté des travailleurs et de leurs syndicats qui, en luttant pour la satisfaction de leurs revendications et la préservation de leurs entreprises, se battent pour la sauvegarde des bases matérielles de la nation. La grève des travailleurs de l'agroalimentaire, puis la santé, l'enseignement, les impôts, le contrôle de la qualité et, dernièrement, les praticiens spécialistes, le PT se dit plus que jamais du côté des grévistes, tout en dénonçant les «décisions du dernier conseil du gouvernement concernant la remise en cause du droit». Cela, s'insurge le parti de Louisa Hanoune, constitue une atteinte intolérable à un droit constitutionnel inaliénable. «On ne peut aller de l'avant, établir la paix, la sérénité, la dignité, le libre-débat, la démocratie, si on ne résout pas les questions de fond», à savoir, suggère le PT, «l'investissement public, la préservation des entreprises publiques et des services publics, la préservation des banques publiques et l'utilisation de l'argent public pour l'école publique, l'université, la santé, le transport, le logement». Pour le Parti des travailleurs, à la veille du 50e anniversaire du déclenchement de la Révolution, qui a permis au peuple de recouvrer son indépendance, la sagesse doit prévaloir car, soutiendra-t-il, les menaces et l'arbitraire font le jeu de ceux qui veulent la dislocation du pays, son affaiblissement pour le profit des grandes multinationales.