A l'occasion du cinquantenaire de la guerre de Libération nationale, la Présidence a rendu public un communiqué. Il y est précisé, notamment, que cette fête «va revêtir un caractère exceptionnel, car il va s'agir d'un cinquantenaire marquant dans notre Histoire». Une occasion, donc, pour renouveler sa «reconnaissance aux peuples qui, dans notre lutte de libération et, plus récemment encore, nous ont démontré leur sympathie et leur compréhension et apporté leur soutien et leur solidarité». Pour ce qui est du peuple algérien, «parce qu'il a enduré les pires souffrances et supporté les plus durs sacrifices, (il) veut réaffirmer son attachement à la paix, à la sécurité et à l'apaisement, aussi bien pour lui-même et en Algérie, mais également pour l'ensemble des peuples et dans le monde qui connaît, actuellement, un déchaînement de violence sans précédent». La politique étrangère n'étant pas en reste, il est ajouté que «le peuple algérien (désire) proclamer sa volonté de contribuer à construire un espace commun de paix, de sécurité et de prospérité dans notre région du Maghreb, en encourageant et en poursuivant une politique de coopération, de fraternité et de bon voisinage, fondée sur la confiance réciproque et la levée des incompréhensions». Dans la foulée, Bouteflika décrète un nouveau geste de bonne volonté en direction de nos voisins et amis marocains en soulignant que «cette commémoration devait comporter, également, un défilé militaire pour renouer avec une tradition qui a été abandonnée depuis plus d'une décennie». Il est ajouté que «Bouteflika, a cependant décidé d'annuler ce défilé militaire, pour ne retenir, dans le programme des commémorations, que les manifestations civiles, appelant ainsi les Algériens à témoigner, de cette manière, leur attachement à la paix et à une vie paisible dans leur pays et avec le reste du monde».