Séoul et Pyongyang ont accepté de tenir des négociations de haut niveau samedi, calmant le jeu alors que la Corée du Nord avait menacé son rival d'une "guerre totale" s'il ne cessait pas sur-le-champ ses opérations de propagande. L'annonce de cette rencontre est tombée deux heures avant l'expiration de l'utimatum lancé vendredi par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un, qui exigeait l'arrêt des haut-parleurs récemment remis en service par Séoul. Rendez-vous a été donné dans le village frontalier de Panmunjom à 06H00 locales (09H00 GMT) - où s'étaient déjà déroulées en octobre dernier des discussions bilatérales -, a indiqué une porte-parole de la Maison bleue, la présidence sud-coréenne. Le Sud sera représenté par son ministre de l'Unification Hong Young-Pyo et le conseiller à la Sécurité nationale Kim Kwan-Jim. Le Nord enverra pour sa part son haut responsable de la Défense, Hwang Pyong-So, considéré comme le numéro deux du régime, et le secrétaire du parti des Travailleurs Kim Yong-Gon, en charge des relations avec le Sud.