Boueux, frigorifiés, affamés et desespérés, les réfugiés syriens bloqués dans un no man's land entre la Grèce et la Macédoine doivent, en plus, affronter un autre problème : des migrants qui prétendent être des Syriens, dans l'espoir de traverser plus facilement. Parmi les quelque 2.000 personnes coincées à la frontière, plusieurs centaines seraient originaires d'Irak, du Bangladesh, d'Indonésie et du Pakistan. "Il y a beaucoup de menteurs, ici, qui prétendent être syriens", peste Ahmed Mohamet, un Syrien âgé de 35 ans. "Ils tentent de rouler la police pour passer la frontière", assure-t-il.