Hamza Bendelladj lors de son arrestation Chacune de ses opérations de piratage lui rapportait entre 10 et 20 millions de dollars. Le jeune Algérien, Hamza Bendelladj qui fut l'homme le plus recherché par le FBI avant son arrestation à Bangkok en Thaïlande, en 2013, est désormais dans les mailles de la justice américaine. Il fait de nouveau l'actualité, alors que son procès prévu le 22 septembre prochain, approche à grands pas. La rumeur enfle à son propos quant à l'issue de son procès, notamment la peine qui lui sera infligée par la cour de la Northern District of Georgia, où il sera jugé. L'ambassadrice des Etats-Unis à Alger n'est pas insensible au débat qui anime les médias et surtout les réseaux sociaux et qui se rapporte à ce génie qui aura réussi à pirater les comptes privés de 217 banques et sociétés financières à travers le monde, voire même la prise de contrôle du site du gouvernement israélien. Ainsi, la représente de l'Etat US en Algérie, Mme Joan Polaschik, vient de faire part de sa réaction sur l'affaire qui défraie la chronique, à savoir celle du hacker algérien Hamza Bendelladj, en postant sur son compte Twitter que «le verdict aura lieu après quelques mois et que les crimes informatiques ne sont pas des crimes capitaux et ne sont pas punis par la peine de mort», démentant ainsi, à la suite d'Algérie1, les informations relayées par certains médias, faisant état de la condamnation de Hamza à la peine de mort. Dans un autre tweet posté ultérieurement, la diplomate américaine rappelle que «Hamza Bendelladj a plaidé coupable le 26 juin pour avoir développé, distribué, et contrôlé SpyEye un cheval de Troie bancaire malicieux». Et de pousuivre: «Il n'a jamais été condamné ni à mort ni à autre chose et il ne sera pas condamné à mort car les crimes informatiques ne sont pas punis par la peine de mort. Le verdict tombera dans les mois à venir.» Hamza Bendelladj s'est rendu célèbre dans le monde entier, par ses actes de hacking qui ont dérouté les systèmes informatiques les plus sophistiqués de la planète. Cet Algérien a pu percer les cuirasses technologiques les plus hermétiques des Etats, notamment celle de l'Etat israélien. Les autorités israéliennes ne tardèrent pas alors à proposer à leur assaillant du Web de les aider à rendre leur système informatique inviolable, en contrepartie de leur intervention auprès de Washington pour abandonner les poursuites à son encontre. Ces hauts faits d'armes lui ont valu de figurer sur la liste des personnes les plus recherchées par le FBI. Chacune de ses opérations de piratage lui rapportait entre 10 et 20 millions de dollars, avait signalé lors de son arrestation, le lieutenant général Phanu, chef de la police thaïlandaise. Il a été arrêté en plein hiver 2013 en Thaïlande après une longue traque menée par Interpol.