C'est ce qui ressort du bilan des services de sécurité. Près d'une centaine de personnes ont été appréhendées au cours de la semaine. C'est ce qui ressort du bilan des services de sécurité, qui ont adopté depuis le début du mois de Ramadan une nouvelle stratégie de lutte contre la criminalité. Rien que dans la daïra d'El Khroub, les éléments de la police judiciaire ont intercepté une cinquantaine d'individus âgés pour la majorité entre 19 à 22 ans, tous des repris de justice. Les mis en cause, présentés devant les magistrat instructeur ont été placés sous mandat de dépôt sur ordre du réprésentant du ministère public. Ils devront répondre des chefs d'inculpation suivants: détention illégale d'arme blanche, de bombes lacrymogènes, agression, coups et blessures volontaires, vols et vols qualifiés. Selon les constatations des services de la police d'El Khroub, le citoyen est devenu presque «complice» en fermant les yeux sur ces agressions devant lesquelles il est le témoin impuissant. Cette attitude a encouragé les délinquants à faire montre de plus « d'audace criminelle ». Dimanche, 5 autres personnes ont été interceptées et placées en détention préventive, pour vols et agression. Par ailleurs, un autre phénomène semble s'insinuer dans la société. Il est classé parmi les actes les plus insidieux et les plus immoraux. C'est celui relatif aux coups et blessures volontaires sur ascendants légitimes. Un crime puni par l'article 267 du code pénal d'une peine d'emprisonnement de 5 ans. Six personnes ont été arrêtées dans ce sens. Des juristes spécialistes dans ce domaine, expliquent que les raisons de ces actes repréhensibles sont commis par des individus qui s'adonnent à la drogue. Cependant pour d'autres rien ne justifié une telle attitude. Comme cette affaire récemment traitée par le tribunal de Ziaidia, où une femme de 62 ans a été battue par son fils et sa belle-fille. Cet acte n'est malheureusement pas isolé.