Dorénavant, et sauf surprise de dernière minute ou autre imprévu dont nous sommes devenus coutumiers, le stade du 5-Juillet retrouvera le public de l'EN et celui des clubs algérois évoluant en Ligue 1 Mobilis. La prochaine réouverture officielle du stade olympique du 5-Juillet, coïncidera finalement avec le déroulement du derby algérois NA Hussein Dey-USM El Harrach, prévu pour rappel le 10 septembre prochain dans le cadre du déroulement de la 4ème journée du championnat professionnel Mobilis de Ligue 1. Après plusieurs semaines marquées par de nombreuses tergiversations de la part de la Ligue en charge du championnat professionnel, la structure que préside Mahfoud Kerbadj a finalement eu le feu vert de la part du nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, en l'occurrence El Hadi Ould Larbi, pour établir son nouveau programme de domiciliation des matchs derbys, au niveau du complexe olympique Mohamed-Boudiaf. Il est clair que l'annonce de la réouverture dans quelques jours du plus grand stade de la capitale et du pays, est intervenu au moment où le président de la Fédération algérienne de football, en l'occurrence Mohamed Raouraoua, avait clairement signifié autour de lui, sa ferme intention de retrouver au plus vite le stade du 5-Juillet, afin de permettre aux Verts d'évoluer désormais dans une enceinte olympique, aujourd'hui presque rénovée au niveau de son principal stade de football. Dorénavant, et sauf surprise de dernière minute, ou autre imprévu dont nous sommes devenus coutumiers, le stade du 5-Juillet est enfin sur le point de retrouver le public de l'EN, et celui des clubs algérois évoluant en Ligue 1 Mobilis. Le MC Alger veut fuir l'ancien stade de Bologhine Il n'en demeure pas moins que le cas du Mouloudia d'Alger risque fort de se poser une fois de plus, d'autant plus que le doyen des clubs algériens, aurait clairement affiché sa ferme intention de ne plus évoluer au stade Omar-Hamadi de Bologhine, mais plutôt au 5-Juillet, ou bien celui de Dar El Beïda. Le MCA qui a d'ailleurs toujours émis le voeu pieux d'être domicilié au stade du 5-Juillet où l'équipe algéroise chère à Bab El Oued est convaincue d'être nettement plus à l'aise que dans celui de l'ancestral ex-St-Eugène, va-t-il finir par convaincre la LFP, de le redomicilier soit au complexe olympique, soit au niveau de celui de Dar El Beïda, malgré que ce dernier n'ait fait l'objet d'aucune homologation pour abriter les rencontres du championnat professionnel Mobilis? Il est clair que du côté de la direction du Mouloudia d'Alger, on va certainement faire le forcing auprès de la LFP, et même à plusieurs niveaux pour arriver à ses fins. Pour cause, les deux derniers semi-revers essuyés d'entrée face au CR Belouizdad et la JS Saoura, dans un stade de Bologhine qui ne semble plus du tout convenir aux joueurs du MCA, a finalement contraint le Doyen sous tutelle de la Sonatrach, d'opter coûte que coûte pour un autre stade que celui de Omar-Hamadi. Pour rappel, la domiciliation du Mouloudia est devenue chaque saison, un véritable casse-tête sans fin, et surtout un sempiternel problème qui date depuis fort longtemps. Pour preuve, les incessants et nombreux va-et-vient opérés entre le stade du 5 Juillet et celui de Bologhine, et ceux de Rouïba, Kouba et le nouveau stade de Koléa, relèvent d'un problème lié souvent directement aux résultats enregistrés par le MCA. Revaloriser les stades en gazon naturel Cependant, beaucoup d'observateurs et autres spécialistes avertis en la matière, pensent sincèrement que des stades comme celui de Bologhine, favorisent très rarement le beau jeu. Il est vrai que le MCA développe souvent un jeu très ouvert lorsqu'il évolue dans un grand stade, notamment quand ce dernier est doté d'une excellente pelouse naturelle. A ce titre, le dernier derby qui s'est déroulé jeudi dernier au stade Tchaker de Blida entre le NAHD et le CRB, a finalement donné lieu à une agréable rencontre à suivre. Les entraîneurs qui favorisent souvent un jeu d'excellente facture, ne peuvent donc que se féliciter de pouvoir évoluer régulièrement dans un stade très grand. Le cas de celui du chahid Hamlaoui de Constantine, doté de surcroît d'une pelouse naturelle parfaite, est aujourd'hui un exemple très édifiant en la matière. Il est vrai que des villes comme Constantine, Annaba, Oran, Sétif, Tizi Ouzou, et même Béjaïa, ne font pas face au même problème de domiciliation qui se pose chaque saison, pour l'ensemble des clubs de la capitale. Au grand bonheur des amoureux des derbys Pis encore, certains clubs algérois qui auront fait le choix de ne pas s'aligner sur les dernières directives annoncées par Mahfoud Kerbadj, risquent fort de perdre les droits de télévision. Un sérieux manque à gagner sur le plan financier qui pourrait sanctionner davantage tous ces clubs de la capitale, toujours démunis à ce jour d'un véritable stade de football digne d'un championnat professionnel. Il est vrai aussi que la plupart des derbys algérois sont devenus de véritables rencontres-couperets, sujets à polémiques qui n'en finissent plus de se poser entre la LFP et les ténors de la capitale. Il est vrai enfin que le football draine aujourd'hui autour de lui beaucoup de convoitises, et aussi des intérêts d'ordre extra sportifs, au sein duquel les enjeux sont devenus considérables au détriment du spectacle, malheureusement de plus en plus rare dans les stades de la capitale. La réouverture du stade du 5-Juillet est certainement une bonne nouvelle pour les puristes du ballon rond. Toutefois, tout reste à faire encore dans un domaine où Alger continue de rester à la traîne. L'instauration du professionnalisme depuis 5 ans, n'a pas incité, encore moins permis à certaines communes de la capitale, de se mettre réellement au diapason de leurs clubs de l'élite respectifs. Mettre aux normes un stade de football digne d'un championnat professionnel, n'est nullement aujourd'hui dans les capacités de toutes ces APC qui ne peuvent à elles seules, remettre à niveau leurs stades de football, toujours sous statut municipal, et datant pour la plupart d'entre eux de l'ère coloniale. Zioui d'Hussein Dey, ex-Lavigerie d'El Harrach, le 20-Août 1955 de Belouizdad, et même celui de Bologhine, ne sont plus désormais ce qu'ils étaient par le passé.