L'immigration clandestine ne cesse de prendre des proportions inquiétantes ces dernières années. Après la découverte, le 25 octobre dernier, d'un cadavre au 54 rue Hassiba Ben Bouali (Alger), la section des atteintes aux personnes relevant de la brigade criminelle de la wilaya d'Alger, section centre, a pu arrêter et ce, suite à plusieurs investigations, l'auteur de l'assassinat. Un repris de justice, indique un officier de police. La victime a été, en guise de précision, assassinée par strangulation. La personne présumée a été interpellée le 5 du mois en cours pour qu'elle soit présentée au parquet du tribunal Abane Ramdane (Alger) le 8 du même mois. Il faut dire dans la foulée que le mis en cause a été identifié grâce à l'utilisation par ce dernier du téléphone portable du défunt. Une deuxième affaire impliquant 48 ressortissants africains a été également traitée par la brigade criminelle, division centre. Les personnes en question ont été présentées au parquet de Sidi M'hamed. Ce dernier, indique-t-on, s'est prononcé sur le refoulement de tous les individus interpellés. C'est une affaire qui, faut-il le dire, s'inscrit dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine qui ne cesse de prendre des proportions inquiétantes ces dernières années. La police judiciaire du port d'Alger a, dans une autre affaire de faux et usage de faux, arrêté une femme africaine en possession de faux documents (passeport, carte de séjour et carte d'étudiant). Après une enquête diligentée par les services de police, la femme soupçonnée avoue qu'elle est d'origine camerounaise et qu'elle a acheté ses papiers pour une somme de 500 euros. Suite à d'autres investigations, un autre étudiant présumé a été interpellé. Les deux individus ont été traduits en justice et placés sous mandat de dépôt. Outre, lors d'une vérification dans l'un des hôtels de Sidi M'hamed, très fréquenté par les Africains, la police a interpellé dix autres personnes. Elles ont, confirme-t-on auprès de la police, été reconduites aux frontières et ce, en application du verdict prononcé par la justice. Dans le même sillage, deux autres individus (un Algérien et un Africain), ont été arrêtés à bord d'un véhicule. Ces derniers s'apprêtaient, dit-on, à escroquer quelqu'un pour une somme de 5.500 euros. A l'intérieur du véhicule, les policiers ont découvert que les deux «arnaqueurs», transportaient des produits et des liasses de billets en petites coupures. Par ailleurs, des éléments appartenant à la section d'atteinte aux biens de l'Etat ont arrêté, au début du mois de Ramadan, trois personnes accusées de vol d'un coffre contenant des documents, des chèques et une somme d'argent de 500 millions environ. Après plusieurs investigations, les services de police ont réussi à identifier les coupables et les mettre, suite à une décision de justice, sous mandat de dépôt.