Le squat des parties communes constitue l'un des phénomènes de plus en plus en vogue dans l'Oranie En 2014, les services de l'Opgi ont recensé pas moins de 1137 caves, réparties sur 30 cités, occupées illégalement. Une centaine de familles, ayant squatté les caves de plusieurs immeubles situés dans les quartiers de Maraval, Usto ainsi que dans le chef-lieu de la commune de Bir El Djir, sont appelés à quitter les lieux. La sentence leur a été infligée par la justice mise en branle par l'Office de gestion immobilière d'Oran, et ce dans le cadre de la récupération des parties communes dont la gestion relève de ses attributions. Le squat des parties communes constitue l'un des phénomènes de plus en plus en vogue dans l'Oranie. Des familles entières venant de partout, notamment de l'ouest du pays, occupent illégalement des caves et terrasses, croyant qu'elles seront recensées en vue de leur relogement. Dans leur occupation illicite de ces parties communes, les indus occupants n'ont trouvé rien de mieux à faire que de procéder aux travaux de réaménagement desdites caves. Aussi, l'action de l'Opgi tend à stopper, sinon tout au moins à atténuer, ce phénomène, une action qui relevait de l'utopie malgré toutes les initiatives et mesures prises à plusieurs reprises par les services concernés de l'Opgi. En 2014, les services de cet office avaient recensé pas moins de 1 137 caves, réparties sur 30 cités, occupées illégalement. Les responsables de l'office ne sont pas restés les bras ballants. Avant d'actionner la machine judiciaire, des mises en demeure avaient été adressées auparavant sommant les indus occupants d'évacuer les lieux. La problématique, posée par l'Opgi, risque de ne pas aboutir, du moins pas dans sa totalité malgré les jugements lui donnant raison en tranchant en sa faveur. Alors que des indus occupants sont, de plus en plus, nombreux à élire domicile dans ces parties communes, caves et terrasses appartenant à l'Office, le conflit opposant l'Opgi et les indus occupants risque de s'inscrire dans la durée! Là est toute la problématique qui mène vers une autre qui nécessite d'être prise en compte en lui apportant des solutions qui s'imposent. Plusieurs dizaines de squatters ont fini par avoir «un nom et une adresse de leur domiciliation» alors que leurs domiciles ne sont autres que des parties communes. Leurs «foyers» qu'ils occupent illégalement sont, dans leur majorité, alimentés en matière d'électricité et d'eau. Cela constitue un atout exhibé par les occupants à chaque fois qu'ils sont menacés d'expulsion. Les quittances et les factures de consommation sont délivrées aux noms des indus occupants. Ce n'est pas tout. Les caves, illicitement occupées, sont, dans leur totalité, transformées en pièces habitables, alors qu'initialement elles ont été conçues pour servir de lieux d'entreposage du matériel au profit des habitants légaux des immeubles. Leurs occupants vont loin dans leur logique en «dénonçant» le fait qu'ils soient traqués par l'Opgi. Pendant que cette institution en charge de la gestion immobilière met le paquet pour la récupération de ces biens, les indus-occupants, eux, sont en attente d'être régularisés. Là est le paradoxe. Le bout du tunnel n'est donc pas pour demain étant donné que le bras de fer opposant les deux parties risque de durer.