Pas moins de 1 137 caves occupées par des familles ont été recensées récemment par les services de l'OPGI. Celui-ci a transféré à la justice 100 dossiers de squatteurs de caves pour déloger les habitants qui se trouvent dans une situation irrégulière. Les squats des parties communes se poursuivent de plus belle à Oran. Pourtant, et en dépit d'une batterie de textes régissant les parties communes et les droits de chaque copropriétaire, le squat de ces espaces continue à se faire au grand jour. L'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) a transféré à la justice 100 dossiers de squatteurs de caves pour déloger les habitants qui se trouvent dans une situation irrégulière. Des mises en demeure ont été adressées auparavant aux occupants illicites pour évacuer les lieux avant de les traduire en justice. En effet, pas moins de 1 137 caves occupées par des familles ont été recensées récemment par les services de l'OPGI. Ces caves, réparties à travers la wilaya d'Oran et plus particulièrement la commune mère (USTO, Es-Sédikia, Maraval, Yaghmouracen, Les Planteurs…), disposaient des compteurs d'eau et d'électricité. Certaines parties communes d'immeubles sont exploitées illégalement par des locataires contre le gré de leurs voisins et la justice a été saisie sur plusieurs affaires de transactions immobilières concernant des buanderies, des caves et terrasses revendues pour plusieurs millions de centimes à des tierces personnes. Des caves sont également transformées en espaces commerciaux. L'OPGI a mis en place une commission spéciale qui s´est assigné les missions de recensement avec exactitude des biens détournés par des tierces personnes. Ce phénomène a pris de l´ampleur à la faveur de la loi de l´omerta observée par les riverains. Il y aussi une complicité des occupants des immeubles. Les occupants des caves ont des pétitions signées par les locataires des immeubles et légalisées auprès des services de la commune dont ils se prévalent comme autorisations et justificatifs de leur présence dans ces lieux. «En tout état de cause, ces pétitions n'ont aucune valeur juridique ou administrative et ne peuvent tenir lieu de justificatif pour l'obtention d'un certificat de résidence ni comme pièce justificative de l'occupation de fait des caves», selon l'OPGI.