Comme prévu, une minute de silence a été observée avant l'entame de la rencontre et ce, suite à la catastrophe naturelle que tous les Algérois ont vécue le 10 novembre. Stade Omar Hamadi, temps frais, affluence nombreuse, arbitrage tatillon du trio Belkacem - Ouadellah - Deffar. Buts : Benchergui (79'), Bourahli (83') USMA. Avertissements : Mekhalfi, Lamèche (ESS) Dziri, Bourahli (USMA). USMA : Mezaïr, Ouichaoui (Fatahine), Meftah, Hamdani, Zeghdoud, Djahnine, Benchergui (46'), Ghazi, Dziri, Maouche, Aichou (Hadj Adlane), Bourahli. Ent. : Saâdi. ESS : Belhani, Bouzidi, Khaled (Ghodbane 84'), Debboucha, Mekhalfi, Reggad, Mokdad, Zorgane (Behrou 75'), Keraghel (Tercha 81'), Mattem, Lamèche. Ent. : Cheniti, Boulahdjilet. Portant des brassards noirs, les joueurs ont marqué ainsi leur solidarité envers les familles des victimes dans une rencontre où le coeur n'y était pas. En effet, la première période a été d'un niveau bien au-dessous de la moyenne où le football était carrément absent. Evoluant à l'emporte-pièce et plein de maladresses, les joueurs de part et d'autre ont subi la petite trêve et manquaient visiblement de compétition. Le seul fait attractif dans cette rencontre a été la production de Bourahli face à ses ex-coéquipiers. Et c'est en seconde période après quelques changements judicieux du coach Saâdi que la machine usmiste quelque peu amorphe a été mise en branle par les incursions de Bourahli et Benchergui. Il fallait attendre encore un bon quart d'heure pour que les «noirs» puisque les Usmistes étaient vêtus en noir, soient secoués par le penalty accordé généreusement par le referee que les Sétifiens ont longuement contesté. Achiou, dans un jour sans, le rata devant un Belhani très vigilant. C'était là une motivation supplémentaire pour les coéquipiers de Bourahli qui, sur une passe lumineuse, a servi Benchergui sur un plateau, lequel ne s'était pas fait prier pour ouvrir le score. L'entrée en jeu de Hadj Adlane a donné un peu de «piquant» à son équipe et offrait justement à Bourahli l'occasion de planter une deuxième banderille face à ses ex-coéquipiers. L'ESS, qui traverse une situation difficile, a certes tenu le coup mais beaucoup de travail l'attend même si sur l'échiquier de Cheniti Zorgane, Mattem et consorts évoluent avec la rage de vaincre. L'USMA qui reste invaincue sur son terrain fétiche n'a pas convaincu pour autant. Notons enfin l'arbitrage incohérent du trio désigné et le fair-play des vingt-deux acteurs de ce mois de Ramadan.