L'Association de la défense des droits des victimes de la tragédie nationale, a affiché, dans un communiqué rendu public hier, son approbation quant à l'organisation d'un référendum portant amnistie générale. En effet, l'organisation se déclare acquise aux thèses «de la réconciliation nationale et de l'amnistie générale initiées par le président de la République». Ainsi, concernant l'application d'une amnistie générale, telle qu'évoquée par le président Bouteflika, à l'occasion de la commémoration du cinquantenaire du 1er Novembre 1954, l'association estime que l'objectif visé à travers cette initiative n'est autre que «la réunification des Algériens». Cette organisation qui n'a pas manqué, il y a quelque temps, d'afficher son adhésion à la démarche du Président, justifie ses options par le fait que ses doléances ont trouvé un écho favorable chez les pouvoirs publics. Il s'agit là d'une série de revendications qui s'articulent sur une prise en charge à différents niveaux, notamment psychologique, des familles victimes de la tragédie nationale, des victimes du terrorisme, des familles des disparus ainsi que les victimes survenues lors des mutineries des prisons de Serkadji, Tazoult et Berrouaghia. En outre, l'Organisation de la défense des droits des victimes de la tragédie nationale attend des pouvoirs publics la création d'un ministère en charge de leurs revendications. Ils souhaitent, par ailleurs, l'établissement d'une attestation de victimes de la tragédie nationale. Elle réfute également toute tentative d'internationalisation de la question des disparitions en Algérie. Et dans ce sillage, la même organisation a souligné, dans son communiqué, que les familles des disparus ayant perçu des indemnisations adhèrent au projet de Bouteflika portant sur la réconciliation globale.