Dans nos précédentes éditions, nous avons rapporté le mal qui rongeait l'exécutif communal. La décision du maire, M.Larbi Mohamed, de se séparer de ses adjoints d'obédience FLN, et leur remplacement par d'autres élus issus des autres formations politiques, semble être la solution qui a donné un nouveau souffle à une commune qui commençait à donner des signes d'essoufflement. Depuis maintenant deux mois, Bouira est devenue un grand chantier. Toutes les grandes artères font l'objet de réfection des trottoirs. Les marchands qui squattaient les passages ont disparu. Pour le premier magistrat, l'ambiance délictueuse qui prédominait est à l'origine du retard accumulé par la commune. A ce sujet, nous rappelons que le budget supplémentaire n'a été voté qu'au mois d'octobre au lieu du mois de juillet dernier. «Le remaniement à la tête de l'APC nous donne l'occasion de remettre sur la table et d'actualiser les projets du marché de gros, du marché à bestiaux». Ces projets, selon le maire, sont une opportunité qui permettra de créer au moins 200 emplois permanents sans parler de l'activité annexe pourvoyeuse de richesses. «Ces marchés par ricochet et directement permettront au budget communal d'être alimenté». L'autre grand souci de l'exécutif reste le siège de l'APC. L'ancien groupement de gendarmerie sis au centre-ville menace ruine. En optant pour sa récupération et en domiciliant le siège sur le site, les responsables communaux veulent donner à la ville un siège digne de son rang sachant que la mairie de Bouira reçoit, dans le cadre de son jumelage avec Roubaix (France) des délégations. Les citoyens qui se plaignent de l'exiguïté de l'actuel siège seront dans l'avenir reçus dignement. Parmi les décisions immédiates prises par le nouveau staff, l'installation d'abribus. En effet, une vingtaine d'unités sont commandées pour être posées selon un plan de circulation précis. Pour rappel, le projet traînaitt dans les tiroirs depuis plus d'une année et date du mandat de l'exécutif précédent. Le changement à la tête de l'APC de Bouira prouve, s'il le fallait, que l'appartenance politique n'a aucun sens quand la volonté de bien faire est prioritaire.