Un énième retrait de confiance a été signifié par neuf des onze membres de cette assemblée communale à majorité FLN au président Miloudi Mohamed. Les élus protestataires reprochent au maire « l'absence de symbiose au sein de l'Assemblée et son blocage du fait d'absence de délibérations par les élus ». Par ailleurs, dans une copie de la lettre adressée au wali, les opposants, qui s'appuient sur l'article 16 de la loi 90/08, auraient adjoint un point relatif au retrait de confiance le 12 avril dernier. Parmi les griefs retenus contre leur président, la « mégalomanie dans la gestion, la centralisation de la décision, l'absence d'information et la marginalisation des membres ». Ajoutant que « Devant les problèmes qui ont été suscités sur une base tribale et clanique, nous avons eu recours à l'article 55 du code communal stipulant le retrait de confiance au maire ». « Après avoir initié une enquête administrative, la tutelle ne semble pas pressée de céder aux desiderata des élus », souligne un responsable sous le sceau de l'anonymat. Selon d'autres sources, « la wilaya aurait répondu aux élus par la négative du fait d'une inspection qui n'a révélé aucune anomalie dans la gestion du président d'obédience FLN ». Joint pour donner sa version des faits, M.Hadj Mohamed Miloudi, en rappelant le mémorandum de 32 pages dressé contre lui qui a servi de base de travail aux enquêteurs, a asséné « ne pas céder aux chantages », car « le retrait de confiance est venu ponctuer le travail de la commission ». Notre interlocuteur dit « détenir des preuves sur un harcèlement par certains de ses pairs pour leur octroyer des avantages ».