La dissolution des quatre vice-présidences et des trois commissions permanentes a été prononcée par le président de l'APC, Mohamed Belhadj, lors d'une session extraordinaire. C'est la décision qui a été prise lundi par l'Assemblée populaire communale (APC) de Tizi Ouzou. La dissolution des quatre vice-présidences et des trois commissions permanentes a été prononcée par le président de l'APC, Mohamed Belhadj, lors d'une session extraordinaire convoquée à cet effet. Le maire d'obédience FLN se donne ainsi un temps de réflexion pour apporter les changements nécessaires comme demandé par la majorité des élus qui se sont ligués contre deux élus du FLN, dont le premier vice-président et le président de la commission sociale. Le président de l'APC est convaincu que de ce changement “découlera l'essor de notre commune”. “En restructurant, on peut aller de l'avant”, a-t-il prédit. Même s'il avoue que c'est difficile de procéder au remaniement dans les structures de l'Assemblée, le maire Belhadj estime que désormais les membres de l'APC n'ont plus droit à l'erreur. Lors des débats, des élus visiblement remontés contre les deux élus du FLN, dont ils demandent l'éviction, ont mis en exergue le marasme qui prévaut au sein de l'APC. “Notre commune vit un vrai marasme, il y a beaucoup de dysfonctionnements qui nécessitent des changements. C'est pourquoi nous concevons ces changements comme une opération salvatrice”, dira un élu, qui a troqué sa casquette d'indépendant pour rejoindre le FLN. L'intervenant a tenu à préciser que le changement demandé par la majorité des élus n'est pas une opération qui cible untel ou un autre, mais c'est le seul moyen, à ses yeux, de “dépasser cette situation de pourrissement”. “Un élu du FFS a fait le même constat. Il est allé jusqu'à évoquer l'existence de “problèmes de fond” dans cette Assemblée. “Certains élus ont subordonné la dissolution des instances de l'APC par le remplacement au pied levé des responsables concernés. Ce qui n'a pas eu l'aval de la majorité, y compris le maire. Celui-ci s'est réservé de nommer son premier adjoint, mais a exigé le consentement de l'Assemblée pour le reste des postes à pourvoir, conformément au code communal. Si le sort des élus du FLN contestés est déjà scellé, l'opinion reste en attente de voir jusqu'où le maire peut aller dans ces changements. Le remaniement attendu va-t-il concerner uniquement ces deux postes que sont la première vice-présidence et la présidence de la commission sociale, ou alors va-t-il remettre en cause l'alliance qui a permis à M. Belhadj d'occuper le fauteuil de premier magistrat de la commune ? Rien n'est moins sûr. Les autres vice-présidences sont confiées à trois élus issus du RCD, RND et FLN, tandis que les commissions économie et finances et urbanisme ont à leur tête respectivement un élu du RCD et un autre du RND. Des rebondissements ne sont pas à écarter d'ici la prochaine session où le maire dévoilera ses options y afférentes au remaniement des structures de l'APC de Tizi Ouzou.