Conférence de presse du nouveau sélectionneur et du président de la FAHB Le minimum pour les Verts, selon le coach de l'EN messieurs, sera de «terminer parmi les trois premiers, lors de la CAN 2016, pour se qualifier au Mondial 2017». L'entraîneur Salah Bouchekriou a expliqué, avant-hier, son retour à la tête de la sélection nationale de handball, à trois mois seulement du championnat d'Afrique, par un «devoir patriotique» qui l'empêchait de dire non à son pays. «Il est toujours difficile de revenir dans un club au sein duquel on a déjà travaillé par le passé, surtout si on l'a quitté en de mauvais termes. Mais s'agissant de la sélection nationale, c'est différent, surtout pour un vrai nationaliste» a indiqué le sélectionneur national lors d'une conférence de presse à l'hôtel Ikram de Dely Ibahim. Bouchekriou a avoué qu'au départ, il a «préféré que cette mission soit confiée à quelqu'un d'autre» mais que, «devant l'insistance de certains joueurs et dirigeants», il a fini par accepter. «J'ai un contrat de deux ans, soit jusqu'au Mondial 2017, mais comme vous le savez, l'avenir d'un technicien dépend toujours des résultats. Donc, il se peut que je reste au-delà de 2017, comme je pourrais aussi quitter la sélection après la CAN-2016» a affirmé Bouchekriou. Le nouveau sélectionneur national a admis qu'actuellement, les sélections égyptienne et tunisienne de handball sont nettement plus fortes que leur homologue algérienne «cela n'empêche qu'on fera tout pour les battre» notamment pendant la CAN 2016, en Egypte. Le minimum pour les Verts, selon la même source, sera de «terminer parmi les trois premiers, lors de la CAN-2016, pour se qualifier au Mondial-2017». Bouchekriou a reconnu que «la tâche s'annonce ardue» et qu'il ne sera pas facile d'atteindre tous les objectifs tracés, mais il s'est tout de même dit optimiste «pour peu que tout le monde y mette du sien, en travaillant la main dans la main, pour le bien du handball algérien». Concernant les techniciens qui l'assisteront dans sa tâche, Bouchekriou a affirmé avoir pris Hicham Boudrali comme seul adjoint pour le moment. Une décision qui n'a pas fait l'unanimité, mais le nouveau sélectionneur national a quand même défendu son choix. «Boudrali a plus de 18 ans d'expérience et je lui fait entièrement confiance. En tout cas, en ce qui me concerne, c'est le meilleur choix que je pouvais faire et je l'assume entièrement» a conclu Bouchekriou.