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Le FCE fait bouger les lignes
IL A DECLINE UN VERITABLE PLAN DE SORTIE DE CRISE
Publié dans L'Expression le 20 - 09 - 2015


Le FCE se déploie à travers tout le pays
Ali Haddad a pris le soin de préciser: «L'économie est la véritable puissance d'un pays après la puissance militaire», a-t-il souligné. Il a salué, à cette occasion, l'ANP et dira: «Nous sommes au service de l'institution militaire.»
C'est dans un contexte de perspectives économiques moroses, d'une grave crise budgétaire et d'une baisse drastique des recettes pétrolières que le FCE surgit pour prêter main forte à l'Exécutif. Le patronat retrousse les manches et se place non pas comme un pôle d'opposition à la politique gouvernementale, mais plutôt comme une force de proposition. Le temps n'est plus aux constats ni à la critique stérile. Il faut des remèdes, éteindre d'abord le feu qui menace la maison.
C'est ainsi que le FCE s'annonce comme un véritable think tank au service du pays. Il s'agit là d'une évolution très positive du patronat algérien. Cette démarche ressort d'ailleurs dans les différents périples que mène le président du FCE, Ali Haddad. Fervent défenseur de la campagne «Consommons national», M.Haddad, a en effet pris son bâton de pèlerin, cette semaine, pour étendre le réseau déjà dense du FCE à travers le territoire national. Il a ainsi installé jeudi dernier le délégué de la wilaya de Sétif en la personne de Amar Séleklouli, président de la Chambre de commerce de Sétif. Pour réduire davantage les importations et la facture y afférente, le président du FCE préconise de nouvelles mesures.
Aussi, il a annoncé à partir de Sétif avoir proposé récemment au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de nouvelles dispositions permettant, à la fois, de faire baisser les importations et protéger la production nationale. C'est une ordonnance que vient de prescrire le patronat. Evidemment comme antibiotique, que le FCE prend le soin de préciser, l'organisation n'est pas seulement au service du gouvernement mais aussi de l'institution militaire.
«L'économie est la véritable puissance d'un pays après la puissance militaire», a-t-il souligné. M.Haddad a salué, à cette occasion, l'Armée nationale populaire et dira: «Nous sommes au service de l'institution militaire.»
L'investissement privé comme clé
Farouche défenseur de l'entreprise algérienne, et pour réussir sa médication, le FCE rappelle qu'il est en train de préparer «un dispositif visant à protéger le produit fabriqué localement, sans trop s'attarder sur la question». Ali Haddad dira toutefois que son organisation propose d'augmenter la taxe douanière des produits importés, pouvant être fabriqués en Algérie.
«L'intérêt du pays prime», a-t-il indiqué dans sa réponse aux préoccupations de plusieurs membres du forum qui s'exprimaient lors de débats animés au cours des rencontres organisées en marge des cérémonies d'installation des autres délégués de quatre wilayas de l'Est lors desquelles des chefs d'entreprises ont soulevé la difficulté de commercialiser leurs produits, fortement concurrencés par les importations.
Devant le recul drastique des cours du pétrole et de la baisse de la valeur du dinar, «ces mesures exceptionnelles» doivent être prises pour éviter à l'Algérie «le maintien du statu quo, laissant le pays s'enliser dangereusement dans une crise multidimen-sionnelle structurelle».
Tout en annonçant la poursuite des concertations avec les pouvoirs publics dans le cadre de la tripartite dont la prochaine session est prévue en octobre prochain, Ali Haddad a mis l'accent sur les efforts consentis par le FCE qui n'a pas été avare en propositions aux pouvoirs publics. Nombre de ces propositions ont été d'ailleurs inscrites dans la loi de finances complémentaire 2015 à l'instar de la baisse de l'IBS et de la TAP pour les entreprises de production. La dépénalisation de l'acte de gestion est l'autre mesure phare de la LFC 2015.
Mais l'action du forum se poursuivra pour demander «une nouvelle baisse de l'IBS, fixé à 26% pour les entreprises spécialisées dans les services». Ces sociétés doivent être alignées sur celles de production. Un changement dans le cadre de la prochaine loi de finances 2016 est attendu. «Le FCE reste le partenaire des pouvoirs publics pour construire une Algérie forte», a-t-il fortement souligné.
Le premier responsable du forum recommande, d'une part, de faire le bilan, dans les prochains mois, de l'opération lancée à l'intention des opérateurs de l'informel afin de faciliter la régularisation de leur situation.
D'autre part, «consacrer la liberté d'entreprendre» a été réclamé avec force par M.Haddad, lors de ses rencontres avec les opérateurs des wilayas de l'Est. Selon lui, «les chefs d'entreprises algériens ne peuvent évoluer et prospérer que dans un environnement stable, un climat des affaires favorable avec un accès au foncier pour faire vivre leurs projets, une fiscalité utile et intelligente». Ils doivent disposer également de «plus de possibilités de financement et interagir avec une administration moderne, ouverte et collaborative». Les opérateurs économiques ont besoin d'être rassurés pour se projeter à long terme. Le FCE, souligne-t-il, a toujours milité pour «la stabilité réglementaire, car les changements intempestifs dans la réglementation peuvent les «désorienter et les perturber». Dans son périple à l'est du pays, Ali Haddad a rassemblé plusieurs walis. Ces derniers ont affiché leur disponibilité pour accompagner les entreprises.
La stabilité réglementaire
Le wali de Sétif a noté que «l'investissement privé est la seule sortie de crise». Il ajoute que «l'acte d'investir constitue une priorité dans notre wilaya». En revanche, il a exhorté les opérateurs de sa wilaya qui ont bénéficié, depuis plusieurs années, d'assiettes foncières dans le cadre de la concession, de concrétiser leurs projets, sous peine d'annulation de ces attributions.
Lors d'une rencontre avec les membres du comité national FCE de la wilaya de Sétif, organisée en marge de l'installation du délégué du FCE dans cette wilaya, il a souligné que la question de la protection et de l'encouragement de la production est un objectif prioritaire de son programme.
En raison de la difficulté de dégager de nouvelles assiettes, il est nécessaire d'optimiser et de rationaliser la gestion du foncier existant.
Il annonce dans ce sens l'engagement d'une étude pour réaliser une méga-zone industrielle d'une superficie de 720 hectares à Sétif. Dans cette wilaya, 600 nouveaux projets ont obtenu l'accord tandis que 400 dossiers sont à l'étude. A Sétif, l'Etat a investi 350 milliards de DA dans les différents secteurs d'activités. «L'économie est la véritable puissance d'un pays après la puissance militaire», a-t-il souligné. Il va sans dire que depuis l'élection de Ali Haddad à la tête du FCE, les choses commencent réellement à bouger. Le patronat est devenu non pas un concurrent du gouvernement, mais un vrai partenaire prêt à aider, à mettre la main à la poche pour sortir le pays de la crise induite par la chute des prix du baril.
En fait, le FCE refuse de s'inscrire dans le factuel et les propositions qu'il porte sont à long terme. Elles visent, prioritairement, à pérenniser l'outil de travail et à surtout faire valoir le produit national. Il est vrai que la tâche est loin d'être aisée dans un contexte de grave crise que traverse le pays. Une situation qui appelle à fédérer les énergies. c'est exactement ce que fait le FCE. C'est un peu à la manière du Pacte national économique et social conclu par l'Ugta de Sidi Said avec le gouvernement.


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