Le chef des putschistes au Burkina Faso, le général Gilbert Diendéré, refusait mardi de déposer les armes comme l'exige l'armée loyaliste qui a pris position dans la capitale, préférant s'en remettre aux conclusions de la médiation ouest-africaine en discussion au Nigeria. "Nous n'avons pas envie de nous battre mais nous nous défendrons éventuellement. Nous avons entamé des discussions (avec l'armée loyaliste, ndlr), nous avons des échanges très très fructueux et ces échanges ont continué ce matin afin de trouver une solution", a déclaré mardi devant la presse le général Diendéré, chef du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) qui a mené le coup d'Etat du 17 septembre.