Selon des estimations des organisateurs des JO de Tokyo, le retour du base-ball serait synonyme de 50 millions de dollars supplémentaires au niveau des ventes de billets. Surf, base-ball, escalade, roller ou encore karaté: voilà les cinq sports proposés hier par Tokyo 2020 pour intégrer le programme olympique lors des prochains JO, en attendant le feu vert du CIO. Comité international olympique (CIO) annoncera son verdict lors de sa 129e session, à Rio de Janeiro, juste avant les JO 2016, en août. Des JO qui verront, eux, l'arrivée au programme du golf et du rugby à VII. De sa liste initiale, le Comité olympique japonais a donc éliminé le bowling, le squash et le wushu, un art martial chinois, retenant finalement les disciplines propres à attirer les jeunes et de façon générale le public nippon, a expliqué Fujio Mitarai, président du comité de sélection. Lors de sa dernière réforme, en décembre, le CIO a aboli la limite de 28 sports pour les Jeux d'été, tout en maintenant par contre un maximum de 10 500 athlètes et 310 podiums. Une évolution qui permet donc aux pays hôtes des Jeux de proposer de nouvelles compétitions. D'où la proposition japonaise de réintégrer au programme olympique le base-ball et sa version féminine, le softball, un sport dont les Nippons sont des fans acharnés mais qui avait quitté les JO après Pékin-2008. Selon des estimations des organisateurs des JO de Tokyo, le retour du base-ball serait synonyme de 50 millions de dollars supplémentaires au niveau des ventes de billets. Le surf, lui, a réussi à convaincre les organisateurs de Tokyo-2020 en mettant en avant son «sex-appeal» et la possibilité d'organiser les épreuves sur des vagues artificielles. L'escalade, elle, a su faire prévaloir son image de sport nature et écolo, alors que le roller a promis du spectacle style NBA. Le karaté, enfin, a su amadouer avec une pétition signée par 720.000 personnes à travers le monde. Selon des médias nippons, les épreuves de base-ball et softball pourraient être organisées à Fukushima, afin d'aider cette région ravagée par le tsunami et la catastrophe nucléaire de 2011. La ville compte deux stades de base-ball et les opérations de «décontamination» y sont d'ores et déjà terminées, selon une source gouvernementale.