Les étudiants habitant la commune de Hadjout (w. Tipasa) et poursuivant leurs études au niveau de l'université de Blida, ne savent plus à quelle porte frapper pour pouvoir résoudre le fameux problème du transport dont ils souffrent à chaque rentrée. En effet, ces universitaires (filles et garçons) qui ne bénéficient pas de chambres dans les cités U, vu la proximité de la localité de Hadjout, de la ville de Blida (une quarantaine de km), ont été rassurés par les responsables de l'Onou (Office national des oeuvres universitaires) pour qu'ils aient droit à une place dans les bus alloués à cet effet en collaboration avec une société privée. Cependant, les étudiants «victimes» qui se sont présentés à notre bureau régional parlent d'un flagrant manque de bus par rapport au nombre important d'étudiants. «Le premier bus qui démarre à partir de Hadjout est non seulement plein, mais entame son chemin de bonne heure à partir de 5h30. Trouvez-vous logique qu'on vienne à cette heure-là pour être devant l'université une heure après en pleine nuit, dans l'insécurité et dans un froid glacial?», nous dira une étudiante révoltée. Une autre enchaîne: «C'est à cause des retards, dus au manque de bus qui engendrent des bousculades terribles pour la gent féminine au niveau des arrêts, la plupart des filles sèchent souvent leurs cours». Toujours d'après leurs dires, le nombre de bus qui sont programmés pour le trajet en question est 07, alors qu'ils ne se retrouvent souvent qu'avec 05 au maximum. Les autres sont souvent à l'arrêt ou tombent en panne en cours de route. Notons que ces étudiants «hadjoutis» qui sont inscrits à l'université Saâd-Dahleb de Blida dont le nombre dépasse largement un millier, sont également victimes du manque de transport suburbain qui relie les deux villes. Ils demandent l'implication des responsables pour trouver une issue à leur problème. «Nous voulons juste des bus en plus pour que chacun de nous puisse poursuivre ses études le plus normalement du monde. Demander des chambres est quand même une exagération pour nous avec le nombre important des bacheliers et la saturation des cités U», disent-ils.