img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P151005-17.jpg" alt=""L'installation d'un Etat civil est irréversible"" / A propos de l'initiative politique pour le progrès, dans la cohésion et la stabilité, qui s'adresse à tous les partis agréés, l'occasion est offerte pour un appui sans réserve du programme présidentiel. Le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, a déclaré hier lors de sa conférence de presse tenue en marge de la réunion du comité central à l'hôtel El-Aurassi que le processus de l'instauration d' un Etat civil est irréversible. Cette question d'Etat civil «sera consacrée dans la nouvelle Constitution qui interviendra prochainement», a-t-il fait savoir. «Cet Etat civil voulu par le président de la République est passé par une étape de transition», a-t-il ajouté. Le président Abdelaziz Bouteflika en a fait une priorité. Saâdani a cité un certain nombre de dossiers tels que la charte de la Réconciliation nationale qui sera suivie par la construction des institutions ainsi que par révision de la Constitution. Interrogé sur les récents évènements ayant trait à la mise en retraite du responsable du département du renseignement et de la sécurité, le secrétaire général a souligné que toutes les décisions sont conformes aux dispositions constitutionnelles et l'auteur de ces mesures est le premier responsable quant au respect de la Constitution. A cet égard, il a renvoyé aux décisions de justice qui concernent certains responsables et se refuse à les commenter. Invité à donner son avis sur les propos de Louisa Hanoune concernant la montée en puissance de l'oligarchie, il rétorque que la secrétaire générale du Parti des travailleurs est fidèle à la ligne de son mouvement trotskyste et que, partant de là, il s'agit d'une vision dépassée d'autant plus que la population a contesté l'idéologie socialiste en 1988. Une allusion claire aux évènements d'octobre 1988 dont Amar Saâdani a une lecture pour le moins singulière. Dans la même lignée, il défend vigoureusement le secteur privé national qu'il qualifie de complémentaire du secteur public et donne à titre d'exemple le cas d'un grand nombre de pays développés qui s'appuient fortement sur ce secteur. A propos d'une éventuelle candidature à l' élection présidentielle du conseiller et frère du président de la République, il s'est contenté de souligner que «quiconque entend se porter candidat doit attendre 2019, c'est-à-dire la fin du mandat actuel du président Abdelaziz Bouteflika». Au cas où son initiative serait rejetée par l'opposition, Amar Saâdani anticipe pour dire que cette attitude serait improductive car «on ne s'oppose pas uniquement pour s'opposer» et il a rappelé ses arguments traditionnels pour dire qu'il s'agit d'une opposition factice qui n'est «ni représentative, ni dotée de programmes clairs pour prétendre servir d'alternative». Enfin, le secrétaire général du FLN a expliqué la nouvelle composition du bureau politique du parti qui ne «comporte ni ministres en exercice, ni hommes d'affaires» et dont la qualité de militants anciens, éprouvés, disponibles et intègres ne souffre d'aucune ambiguïté. A propos de l'initiative politique nationale pour le progrès, dans la cohésion et la stabilité, qui s'adresse à tous les partis agréés de la scène politique nationale, les organisations syndicales, professionnelles, patronales, les associations, les médias et les personnalités indépendantes, Saâdani dira que l'occasion est offerte pour un appui sans réserve du programme présidentiel.