Dans une conférence de presse animée, hier, au rectorat de l'université de Béjaïa, M.Merabet s'est montré étonné que les services de l'Onou n'aient pas pu héberger les nouveaux bacheliers. Le recteur de l'université de Béjaïa est resté catégorique quant aux capacités d'hébergement «suffisantes» dont dispose son institution. Et sur sa lancée, il précisera que les six résidences offrent 4075 lits à raison de trois étudiants par chambre. Le conférencier terminera son allocution sur un ton interrogatif, à savoir où est le problème? Auparavant, le premier responsable de l'université de Béjaïa s'est longuement étalé sur le nouveau système LMD et ses avantages pour les étudiants. Ces derniers ont tenu, hier matin, une assemblée générale au cours de laquelle ils ont fustigé le nouveau système qui reste à leurs yeux à l'origine de cette crise d'hébergement. Tout en reconduisant le mot d'ordre de grève, les étudiants de l'université de Béjaïa ont déclaré, hier, «rejeter le nouveau système» en exigeant de suivre leurs études dans l'ancien cursus. Ainsi donc, les affirmations des uns et des autres ne sont pas de nature à susciter l'espoir. Bien au contraire, la situation risque de se corser sérieusement à l'université Abderrahmane Mira de Béjaïa. Nous y reviendrons.