Le taux de remplissage de nos barrages est actuellement de 46%. Les régions du Centre et de l'Est ne manqueront pas d'eau en 2005 a rassuré le ministre des Ressources en Eau, M.Sellal qui explique que le taux de remplissage de nos barrages est actuellement de 46% tout en précisant que «nous ne sommes qu'au début de la saison hivernale et que les apports de pluie les plus importants sont généralement enregistrés en janvier et février». Cependant, les réserves de la région Ouest n'ont toujours pas atteint le volume espéré qui explique que des perturbations dans l'alimentation seront observées dans les villes de cette région. Les déclarations du premier responsable de ce secteur ne peuvent que réjouir les ménages et les agriculteurs qui espèrent ne plus vivre la pénurie de 1999-2001. Toutefois, les responsables du secteur, à en croire les propos du ministre, ne vont pas se contenter de l'apport des pluies de cette année pluviométrique, ils activent pour assurer une distribution plus ou moins régulière, surtout en ce qui concerne la région de l'Ouest. A cet effet, des projets de forages sont inscrits pour la ville de Tlemcen «pour assurer un été correct à la population» a-t-il déclaré. En effet, il est important que nos dirigeants adoptent des stratégies applicables à long terme afin d'écarter d'éventuels problèmes qui peuvent leur coûter cher (financièrement et techniquement) telle une pénurie d'eau qui aura des retombés sur l'économie, le social et même le politique du pays. Il est également important de faire appel à des compétences étrangères pour un transfert de savoir-faire et une bonne gestion du secteur. Dans cette optique, une convention spécifique de coopération algéro-belge en eau a été signée hier à Alger. Cette dernière permettra au ministère de tester une nouvelle approche de gestion des ressources en eau donc l'objectif est d'arriver à gérer rationnellement et équitablement les ressources en eau dans une perspective de développement durable. Le montant indicatif de la participation belge à ce programme est de l'ordre de 5 millions d'euros. Il faut noter par ailleurs que ce projet a été retenu dans le cadre d'un programme quinquennal d'appui à une gestion intégrée des ressources en eau dans lequel se sont engagés les deux gouvernements en octobre 2002 à Alger lors de la première session de la commission mixte algéro-belge.