La fête du 4e art a bel et bien commencé à Béjaïa Cette nouvelle édition se distingue, dans sa cérémonie d'ouverture, par la présence du ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, en tant que seul ministre de la Culture à y avoir fait le déplacement. Le Festival international du théâtre de Béjaïa a accroché sa septième étoile depuis jeudi dernier en début de soirée à l'occasion de l'ouverture officielle de cette nouvelle édition sous le signe «Lumière, théâtre et savoir». Cette nouvelle édition se distingue, dans sa cérémonie d'ouverture, par la présence du ministre de la Culture. Azzedine Mihoubi, qui marque ainsi de son empreinte cette édition en tant que seul ministre de la Culture à y avoir fait le déplacement, malgré un agenda plein et chargé, depuis 2001, date marquant la délocalisation suivie de la domiciliation définitive de ce festival à Béjaïa. Protocole oblige, le ministre étant attendu dans l'ex-capitale des Hammadites, la cérémonie fut retardée de près de trois heures de temps, ce qui a provoqué un ennui du nombreux public présent. Lequel ennui a été vite dissipé en découvrant la qualité de la parade d'ouverture qui a ébloui plus d'un, aussi bien du côté des officiels, que du grand public et autres adeptes du 4ème art. Une parade qui s'est ébranlée depuis la Maison de la culture Taos Amrouche pour gagner le Théâtre régional Malek-Bouguermouh en empruntant l'artère principale du chef-lieu (carrefour Nacéria, le siège de la wilaya et la rue de la liberté....). Composée de clowns, motards, de barques artistiques représentant différents genres théâtraux, les groupes folkloriques, la cavalerie «El fantasia» et des troupes de danse, cette parade, qui s'est déclinée sous le signe des retrouvailles et d'émotions, a plongé le public présent et les délégations étrangères dans le vif du sujet. Après cette démonstration de rue, la cérémonie s'est poursuivie à l'intérieur de l'enceinte mythique dans la grande salle. Après l'hymne national, la cérémonie s'est poursuivie par des hommage rendus à titre posthume à deux grandes figures du Théâtre national, en l'occurrence Azzedine Medjoubi et Mohamed Boudia, à la grande Dame du monde du théâtre et du cinéma Mme Chafia Boudraâ, à qui l'assistance a prié pour une guérison rapide. Le wali et le P/APW de Béjaïa, chacun à son tour ont loué le mérite de Béjaïa d'accueillir et d'abriter cette grande manifestation culturelle pour qu'enfin vienne le tour du ministre de la Culture qui prononcera une allocution à la hauteur de l'événement, en rendant hommage à la ville de Yemma Gouraya, ville de culture, du savoir et de lumière justement; ««Le Festival international du théâtre de Béjaïa a gagné en maturité, grâce à l'engagement et l'abnégation des organisateurs et le savoir-faire de son commissaire, notamment. Il a atteint un record en termes de participations depuis sa domiciliation dans cette capitale de lumière, en plus d'être devenue une station incontournable du Théâtre international, elle est devenue aussi un pôle d'excellence en la matière, un repère pour les meilleures pièces de théâtre. Béjaïa à travers ses manifestations culturelles dont le cinéma, le théâtre, notamment en plus d'autres événements musicaux est présagée d'un avenir culturel florissant certain», s'est félicité le ministre par sa déclaration, tout en manifestant sa joie de se retrouver à nouveau dans l'ex-capitale des Hammadites. .Une fois la cérémonie protocolaire terminée, le public présent à la grande salle, composé essentiellement des officiels, des délégations étrangères et des invités de cette soirée inaugurale ont eu droit à un spectacle chorégraphique haut de gamme abordant la danse traditionnelle, l'expression corporelle, la danse classique, la danse rythmique et le théâtre. Huit tableaux, dont l'un fut très émouvant, présenté par le propre et digne fils de Azzedine Medjoubi qui a rendu hommage à son défunt père par un passage intitulé «lettre à mon père» en présence de sa mère. C'est dire que la fête du 4e art a bel et bien commencé à Béjaïa à la grande joie de ses adeptes...