Amara Benyounèes soutient que l'Algérie n'est pas en crise, et que c'est grâce à la clairvoyance du président Abdelaziz Bouteflika qu'elle a pu tenir et rester debout. Pour son retour sur la scène politique, le secrétaire général du MPA, Amara Benyounès fustige les partis de la Cltd, lors de son premier meeting à Mascara «Nous n'avons pas de problèmes avec l'opposition et ceux qui appellent à une période de transition, militent en fin de compte pour un coup d'Etat. Leur appel est antidémocratique et l'Algérie ne vit pas une crise de gouvernance», déclare-t-il. Sur la même lancée Amara Benyounès soutient que l'Algérie n'est pas en crise, et c'est grâce à la clairvoyance du président Abdelaziz Bouteflika qu'elle a pu tenir et rester debout, au moment où les pays voisins sombraient la tête baissée dans le complot des printemps arabes. A cet effet, le secrétaire général du MPA est revenu longuement sur les médications préconisées par le président Abdelaziz Bouteflika se rapportant à la décennie noire, et qui ont le mérite de ramener la stabilité dans le pays, et de surmonter cette période difficile. Au même titre, Amara Benyounès rappelle que la concorde civile et la Réconciliation nationale sont des acquis intouchables «Les réformes instituées par monsieur Abdelaziz Bouteflika ont permis au pays de dépasser sans encombres cet épisode trouble de l'histoire des peuples arabes», a-t-il souligné. Une façon d'ajouter une couche aux partis de la Ctld qui appellent à une période de transition, alors que le pays n'en a pas besoin, comme cela a été le cas dans ses discours précédents. Amara Benyounès rappelle indirectement que les partis qui ne sont pas d'accord avec l'actuelle gestion du pays, n'ont qu'à se préparer pour les échéances électorales, pour faire valoir leur poids et leur représentativité. Par ailleurs, s'exprimant sur son éviction du gouvernement en juillet dernier, et notamment sur certaines interprétations qui apparentaient à la fin de sa formation politique, le secrétaire général du MPA rasure et promet un retour en force lors des prochaines élections législatives, et estime que ceux qui se sont empressés de se réjouir de la mort du MPA se sont «lourdement trompés». Par ailleurs, et sur le plan économique, Amara Benyounès considère qu'effectivement l'Algérie a perdu la moitié de ses moyens financiers suite à la chute des prix du pétrole, mais conserve néanmoin, la capacité de rebondir, et ce grâce également à certaines mesures prises par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, telles que le remboursement anticipé de la dette extérieure, qui ont permis à l'Algérie de mieux affronter le choc externe, et d'instaurer une nouvelle politique économique, pour permettre au pays de surmonter cette période difficile, et auxquelles Amara Benyounès et son parti adhèrent sans conditions.