Malgré un nouveau record de fréquentation et avec un programme de conférences thématiques controversé, le 20e Salon international du livre d'Alger (Sila), qui ferme ses portes samedi, n'aura que peu répondu aux attentes du grand public et des professionnels, qui souhaitent pour l'avenir une meilleure organisation et une professionnalisation de ce rendez-vous annuel. Ouvert au public depuis le 29 octobre, le Sila aura accueilli de nombreux visiteurs venus d'horizons divers allant des étudiants et écoliers en quête d'ouvrages spécialisés et d'apprentissage de langues étrangères, aux familles à la recherche de livres parascolaires, en passant par des lecteurs friands de littérature ou d'ouvrages à caractère religieux. Avec plus de 900 exposants, ce 20ème Sila a consacré, comme chaque année, le succès du livre technique et a enregistré --belle nouveauté-- un regain d'intérêt pour la littérature écrite en langue arabe en français.