Les dirigeants des pays les plus riches de la planète se réunissent dimanche en Turquie dans l'obligation d'afficher un front uni contre la terreur jihadiste, deux jours après les attentats qui ont frappé la France, malgré leurs divergences sur la Syrie. Avec la guerre en Syrie, la crise des migrants ou le climat, le menu du rendez-vous annuel des chefs d'Etat et de gouvernement du G20 était déjà chargé. La vague d'attaques revendiquée par le groupe Etat islamique (EI) qui a fait au moins 129 morts vendredi soir dans les rues de Paris l'a encore un peu plus alourdi. Avant de débarquer dans la station balnéaire d'Antalya (sud), tous les protagonistes du sommet l'ont condamnée et ont présenté leurs condoléances à leur homologue français François Hollande, contraint d'annuler son voyage. Les discussions en Turquie auront "un accent très particulier sur le terrorisme", a-t-on indiqué de source française.